Sondage "Prix de l’essence et crise" : résultats

lundi 14 janvier 2013 , par Wam

Les résultats de notre sondage sur le prix de l’essence et la crise montrent que notre façon de conduire est modifiée.

Comportement

Le prix de l’essence et la crise générale influent sur notre façon de conduire. Notre portefeuille n’étant pas extensible, il faut préserver le précieux carburant.

Le premier réflexe est d’adopter une conduite coulée, synonyme de moindre consommation. Vous êtes ainsi 56% à conduire « cool ». Ce qui est à la fois bon pour le portefeuille et pour l’environnement.

Vous êtes 30% à rouler moins. Ce qui est également une manière de faire des économies et correspond à une tendance générale, Carburants : essence en hausse, consommation en baisse. A condition bien sur d’avoir le choix entre rouler ou ne pas rouler.

Pour 23% d’entre vous, le prix de l’essence n’influe pas sur le comportement. Ces 23% roulent comme avant et crise comme prix ne sont pas pris en compte pour les déplacements.


Sondage « Prix de l ?essence et crise » : ma façon de rouler

Changement de conduite en fonction du prix

A l’époque du franc, nombre d’automobilistes et de scootéristes disaient qu’à 10francs le litre de carburant, ils arrêteraient de rouler.

Ce seuil psychologique est, hélas, atteint et, si les usagers continuent de rouler, ils changent de comportement. Vous êtes ainsi 63% à considérer qu’entre 1.50€ et 1.99€ le prix du litre, la pression sur le pouvoir d’achat est suffisamment importante pour que votre conduite change.

Entre 2.00€ et 2.99€, vous n’êtes plus que 23% à changer de comportement à ce niveau de prix. Il faut espérer que le jour où cela arrivera, les constructeurs auront trouvé des solutions alternatives pour nos déplacements. Rouler dans ces conditions devient presque du luxe…

Entre 3.00€ et 3.99€, vous êtes 9% et entre 4.00€ et 4.99€, vous n’êtes plus que 4%, à changer de comportement. La barre est très haute et correspond certainement à des nécessités professionnelles.


Sondage « Prix de l ?essence et crise » :changement de comportement à quel niveau de prix

Ne roule plus

Si nous modifions notre façon de conduire assez vite, le prix de l’essence ne nous empêche pas de rouler. Contrairement à la question précédente, il n’y a pas de majorité forte qui se dégage. C’est sans doute le fait que ces déplacements sont nécessaires et que nous faisons un choix délibéré.

Pour 10% d’entre vous, la barrière fatidique est fixée entre 1.50€ et1.99€. A ce niveau de prix, vous avez décidé de ne plus rouler. Nous y sommes et les scootéristes qui ont renoncé au scooter doivent se rabattre sur les transports en commun, les vélos en libre service ou la marche à pied. Ceci n’est bien sûr valable que pour les scootéristes urbains. Il ne faut pas oublier ceux qui sont en rase campagne et pour qui le scooter est indispensable.

A partir 2.00€, vous êtes 42% à déclarer qu’à ce niveau de tarif, vous arrêtez de rouler. Il reste un peu de temps mais nous n’en sommes pas loin.

Entre 3.00€ et 3.99€, vous êtes 29% à déclarer ne plus rouler. La barrière psychologique est haute et rouler dans ces conditions demandera certainement de faire des choix, voire même des sacrifices au niveau budget dépenses.

A partir de 4.00€, vous êtes 18% à affirmer arrêter de rouler. « Nécessité fait loi » serions-nous tentés de dire. A ce niveau de tarif, il faut avoir un besoin impérieux et professionnel pour s’offrir ce luxe.


Sondage « Prix de l ?essence et crise » : j’arrête de rouler à quel niveau de prix

Nécessité de rouler

A 59%, vous avez le choix entre votre scooter et… pas de scooter. Cette liberté d’action est refusée à 41% d’entre vous.

Entre obligations professionnelles, obligations pour cause d’absence de modes alternatifs de déplacements, le scooter est votre mode de déplacement privilégié.


Sondage « Prix de l ?essence et crise » : obligé de rouler

Conclusion

L’essence et son prix est devenu un enjeu.
Chère, elle nous oblige à rationnaliser nos déplacements et modifie notre comportement. Elle est également la garantie de notre liberté individuelle de déplacement.

Notre chère liberté…