Prime à la casse : en Italie, les scooters aussi
mardi 5 mai 2009 , par
Faisant preuve d’un pragmatisme et d’un réalisme économique, l’Italie a institué une prime à la casse, équivalente à celle instituée en France pour les voitures.
Cette mesure devrait permettre de relancer un secteur qui a fort besoin de soutien, au même titre d’ailleurs que l’industrie automobile. De plus, en rajeunissant le parc, celui-ci se trouve équipé des dernières avancées en matière de dépollution moteur.
Cette prime permet de bénéficier de 180€ à 1800€ de réduction sur un scooter zéro pollution, soit un scooter électrique. Le principe est simple. Il suffit d’amener son vieux scooter chez le concessionnaire qui vous en proposera un neuf avec un bonus en fonction de celui que vous allez prendre.
Initialement réservé aux cylindrées de 125cc à 400cc, le succès a été tel que le système de prime à la casse a été étendu aux grosses cylindrées supérieures à 400cc ainsi qu’aux cyclomoteurs de -50cc. Avec une restriction toutefois. Il ne faut pas oublier que cette mesure a été prise en vue de favoriser l’industrie italienne du deux roues. Cette restriction concerne la puissance de la nouvelle machine. Elle ne devra pas dépasser 80cCv, soit la puissance exacte d’une Ducati Monster 696.
Les importations en provenance du pays du soleil levant se trouvent donc exclues du champ d’application de cette prime.
Pour le plus grand bonheur des fabricants transalpins car après deux mois de croissance négative sur le début de l’année, mars 2009 enregistre une progression de près de 15% par rapport à 2008. Cet engouement profite principalement aux scooters qui, au cumul de l’année, connaissent une baisse cumulée de seulement -8% par rapport à 2008, contre -27% aux seules motos. Les statistiques du secteur estiment même à 45% la part des ventes dues à cette prime.
Il est regrettable qu’une telle décision ne soit prise qu’à l’échelon d’un seul pays. A l’heure de l’Union Européenne, d’autres pays sont confrontés aux mêmes effets dûs au ralentissement économique à commencer par la France. Une politique européenne concertée reste donc à mettre en place pour soutenir l’industrie du deux roues, voir notre article sur l’ACEM et sa demande de soutien.
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