Continental illustré : le freinage - qui freine le mieux
mardi 22 octobre 2013 , par
En se limitant aux véhicules motorisés, on pourrait les classer en trois grandes catégories : deux- roues, voitures et poids lourds. Chacun possède des pneumatiques et un système de freinage mais cela ne suffit pas pour autant à les arrêter sur une même distance. Les pneumatiques, seuls contacts entre le véhicule et la route, jouent évidemment un rôle primordial.
La gamme Continental couvre tous les segments, du scooter au 38 tonnes, avec une même priorité de sécurité, et dans les catégories concernées les pneumatiques de marque Continental affichent le plus souvent des notes A en freinage.
Aides électroniques
Abs
Parmi les aides électroniques, l’ABS (Antiblockiersystem ou Anti-Blocage de Sécurité) est probablement le plus connu. Lors d’un coup de frein puissant, s’il détecte qu’une roue se bloque, il relâche la pression du circuit de freinage pour garder de l’adhérence et ultimement réduire la distance de freinage.
Avant la généralisation de l’ABS, le freinage d’urgence était une véritable épreuve, surtout sur le mouillé ! Il fallait aller à l’encontre de ses réflexes en relâchant le frein en cas de blocage. Aujourd’hui, la question ne se pose plus : il s’agit d’enfoncer la pédale sans se poser de questions et l’ABS fait le reste. Mais certains conducteurs n’enfoncent pas la pédale de frein à fond.
Afu
Une autre aide électronique a donc été ajoutée en complément sur certaines voitures, l’Assistance au Freinage d’Urgence. Quand le « cerveau » électronique enregistre un freinage brusque et continu, l’AFU applique automatiquement la pression maximale sur les étriers de freins.
L’ABS ne doit pas être confondu avec l’antipatinage qui réduit le couple moteur quand les roues patinent, afin de rétablir la motricité à l’accélération.
Esp
Issu de l’aéronautique, l’ESP (Electronic Stability Program) permet d’améliorer le contrôle de trajectoire et regroupe plusieurs fonctionnalités distinctes. Comme l’ABS, il est aujourd’hui obligatoire sur les voitures neuves commercialisées en France.
Via des données mesurées par des capteurs (vitesse de rotation des roues, angle du volant, vitesse de lacet et accélération transversale, ...), l’ESP analyse le comportement du véhicule en permanence. S’il détecte un survirage ou un sous-virage, il freine une ou deux roues afin de repositionner le véhicule sur sa trajectoire.
Répartiteur électronique de freinage
Enfin, parmi toutes les autres aides électroniques qui existent et dont on ne soupçonne parfois même pas l’existence, le répartiteur électronique de freinage demeure l’un des plus importants. Il gère la décélération de chaque roue de manière indépendante afin d’éviter le déclenchement de l’ABS, et ainsi d’optimiser la distance de freinage. Il prend en compte le chargement du véhicule, assurant ainsi une plus grande stabilité lors des freinages en courbe.
Le meilleur freineur ?
A cette question, on aurait tendance à penser qu’un poids lourd, justement à cause de son nom, mettrait plus de temps à s’arrêter qu’un deux-roues en cas de freinage d’urgence. Les deux-roues ne disposent pas tous d’un ABS et la plupart des systèmes électroniques présents dans les voitures récentes n’ont pas été portés sur la majorité des motos et sur les scooters.
Le correcteur de trajectoire vient seulement de faire son apparition en série sur certaines motos. De plus, la distance de freinage d’un deux-roues est étroitement liée à sa caractéristique principale : les deux roues !
On en revient encore aux pneumatiques et à la surface de contact avec la route. Avec seulement deux roues et donc deux pneus, les motos pâtissent d’une adhérence inférieure à celle d’une voiture ou même d’un camion qui peut avoir jusqu’à 22 roues réparties sur six essieux !
De tous les véhicules que l’on croisent quotidiennement sur la route, ce sont donc les poids lourds qui freinent le mieux.
Avec une roue supplémentaire, donc 25% de contact en plus par rapport à un deux roues traditionnel, les scooters à trois roues sont donc les meilleurs freineurs deux roues. Du moins sur le papier.
Car le freinage n’est pas qu’une histoire de technologie. Il faut prendre en compte :
- le temps de réaction, déjà estimé à une seconde pour les plus rapides. Durant ce temps, à 90 km/h, le véhicule aura parcouru trente mètres.
- la visibilité et la vigilance : le conducteur d’un poids lourd, plus expérimenté, mieux formé, aura aussi une meilleure vision du danger.
- la bonne pression et l’entretien général du véhicule. D’un véhicule à l’autre, pour le simple fait d’une pression non conforme, la distance de freinage peut être augmentée de 20% pour un même véhicule.
- l’expérience, la formation au freinage pour exploiter au mieux les capacités de son véhicule sont aussi très importantes.
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