Casques d’Or 2015 : Arques, seconde épreuve
mardi 17 mars 2015 , par ,
C’est par un samedi après-midi ensoleillé qu’a eu lieu la seconde épreuve des casques d’or du Nord-Pas-de-Calais. Pour l’occasion, c’est Madame la Maire, Caroline SAUDEMONT, en personne ainsi qu’une partie du Conseil Municipal, qui est venue accueillir, les participants de la seconde épreuve des Casques d’Or.
Mise à disposition de la salle des fêtes et des mariages de la mairie, blocage d’une partie du parking et surtout participation à l’épreuve de code, la mairie d’Arques n’a pas semblant et il faut saluer cette participation active.
Casques d’Or : le principe
Dans une convivialité et une grande simplicité, Michel Lagache, le Monsieur Moto et plus précisément, Chargé de Mission deux roues motorisés de la région Nord-Pas-de-Calais, organise ces Casques d’Or. Cette année 2015 est la seconde édition.
Le principe est que les participants s’affrontent lors d’épreuves que tous les conducteurs de deux roues connaissent : code, maniabilité, questionnaire sécurité. De ville en ville, un gagnant est désigné et les champions s’affronteront lors de l’épreuve finale, pour le Casque de platine en octobre. Ce sera l’occasion d’un village sécurité sur le circuit de Croix-en-Ternois.
Michel Lagache, sur le terrain, crée des liens, trouve des partenaires et en l’occurrence à Arques, c’est Bruno DOURLENT, responsable de l’auto-école du même nom, qui est venu prêter main forte pour les questions code et sécurité.
Le but est de sensibiliser les conducteurs sur les notions de sécurité routière.
Participants
Les participants sont aussi divers que les pratiquants deux roues. Du custom à l’hyper sportive, du scooter au trail, tous les deux roues sont les bienvenus. Certains viennent en groupe, d’autres seuls. Il n’y a pas d’à-priori pour ou contre, tout le monde vient pour participer et c’est le plus important.
Au fil de la journée et des épreuves, le regard que chacun porte sur sa propre pratique et sur ses capacités change. Il faut, en effet, une certaine humilité et du courage pour se remettre ainsi en question. Se remettre en question sur ses connaissances et sur la maitrise de son véhicule.
Pas de candidats qui craquent ou qui se révoltent au « parloir ». Les Casques d’Or, c’est une initiation, une étape, pour reconsidérer sa pratique du deux roues. Ces questions sont là, en suspens, et chacun y apportera les réponses, à son rythme.
Epreuve du code
Le questionnaire « code » replonge le participant dans des conditions d’examens. Pour certains, c’était hier et pour d’autres, c’était avant-hier. Pour l’ensemble, ce fut un excellent exercice de révision. Des certitudes, des croyances ont ainsi été brisées par cette épreuve.
Pour cette journée à Arques, ce fut le questionnaire n° 27 qui été sélectionné. Diapositive et choix de réponses à porter sur une feuille.
Comme en examen, il faut bien regarder la diapositive, le rétroviseur et lire les réponses proposées. Il y a au minimum une bonne réponse mais elles peuvent être multiples et au maximum trois.
Sur les quarante questions, il n’en sera proposé que vingt. Les deux premiers sont arrivés avec 14 bonnes réponses. Autant dire que lors d’une épreuve réelle, ils auraient été éliminés, mais nous sommes aux Casques d’Or et ils sont toujours en lice.
Il faut donc départager Jean-Pierre Pinot et Christophe Moriseaux. Le tie-break se fera à l’oral. Christophe chutera sur la question de la durée du permis probatoire pour un jeune permis. Elle est de trois ans.
Maniabilité
C’est le parcours lent de l’épreuve du permis de conduire qui est reproduit, adapté à la configuration de l’espace alloué.
A Arques, la municipalité a vu les choses en grand et le parcours se fait dans les grandes largeurs.
C’est certainement la partie la plus « questionnante » des Casques d’Or. La maniabilité à vitesse réduite n’est pas qu’une vue de l’esprit, c’est une réalité quotidienne pour chaque conducteur de deux roues. Et si nous sommes tous passés par cette étape pour l’obtention de notre précieux « A », se remettre ainsi dans ces conditions d’examen n’est pas le plus facile.
Slalom, planche, huit, freinage, nos certitudes et notre confiance en nos capacités de conduite sont vite confrontées à la réalité. Très peu de concurrents réussirent cette épreuve, pour ne pas dire aucun.
Nous savons tous faire frotter la béquille, nous savons tous enchainer les gauche-droite, réduire la bande de peur mais dès lors qu’il s’agit de rouler à vitesse réduite, de manier son deux roues à moins de 5km/h sur un parcours simulant des difficultés presque quotidiennes, il n’y a plus beaucoup de monde sur la première place du podium. La maniabilité, ce n’est pas les autres usagers de la routes contre le deux roues, mais simplement soi-même et son propre deux roues. Ce n’est pas un deux roues prêté, qu’on ne connait pas. C’est celui que vous conduisez tous les jours et que vous connaissez.
Démonstration airbag
Pour bien comprendre le bénéfice d’un gilet airbag, rien ne vaut une démontration.
La détonation de la cartouche en a surpris plusieurs , tout comme la vitesse de gonflement de l’airbag.
Gagnant - gagnants
Le gagnant de cette journée est Brian COEVOET.
Mais tous les autres participants ne déméritent pas, au contraire. Des gants pour tous, et en plusun casque (pas en or) pour le premier, chacun repartira avec un cadeau dont une sacoche sécurité routière contenant un gilet et un brassard fluo, des notices expliquant les EPI, l’alcoolémie…
Z800 Monster
En marge des Casques d’Or, un passionné de moto avec une réalisation unique en France : une Z800 Monster.
Le travail de personnalisation a été effectué dans les ateliers de Nose Design à Abbeville. Il aura fallu près de 80 heures passées sur les différentes pièces de la Z800 d’origine.
Une autre façon de participer à la Sécurité Routière, car avec un tel bijou entre les mains, la conduite est... apaisée.
Portfolio
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