Sumotori : suite
mardi 3 juillet 2007 , par
Jean-Marc ARMANI que nous avons contacté nous fait part des précisions suivantes sur l’après-projet :
Je pense que ce projet se situe au départ d’une démarche d’amélioration de la sécurité des 2-roues motorisés grâce à l’apport de systèmes actifs. Les retombées pour les véhicules de demain sont potentiellement nombreuses.
Ce projet est terminé depuis quelques mois. Tous les objectifs initiaux n’ont malheureusement pas pu être atteints, certains étant très (trop ?) ambitieux. Notamment, le calculateur embarqué n’a pas été réalisé faute de temps.
Les conclusions du projet sont qu’il est tout à fait possible sur un 2-roues motorisé, dans des cas bien définis, de détecter par anticipation une situation conduisant inévitablement à un accident, grâce à un jeu de capteurs monté sur le véhicule. Cette possibilité de détection constitue une avancée indéniable : elle autorise le gonflage par anticipation de gilets airbag par exemple.
Pour un système de série, un calculateur embarqué serait nécessaire pour analyser les signaux en temps réel et estimer la dangerosité de la situation. Ce calculateur est tout à fait réalisable techniquement, étant assez similaire dans son principe au calculateur qui équipe les systèmes ESP des automobiles. L’objectif d’un système de sécurité embarqué pour 2-roues motorisé serait probablement plus large que celui envisagé lors du projet SUMOTORI. Les situations traitées seraient bien plus nombreuses ainsi que les types de véhicules reconnus.
En ce qui concerne le CEA LIST, il n’est pas envisagé une suite immédiate aux travaux qui ont été réalisés lors du projet SUMOTRI. Cependant, un projet constituant en quelque sorte une suite à SUMOTORI est actuellement en cours. Il s’agit du projet DAMOTO dont le chef de file est l’INRETS d’Arcueil.
Très cordialement.
Et Fabrice AUZANNEAU de rappeler :
Je me permets d’ajouter que même si le calculateur embarqué n’a pas été réalisé, la preuve du concept a été apportée. Il a été démontré la possibilité d’acquérir des données, de les traiter (le traitement a été fait sur un PC avec une liaison sans fil) et d’en tirer des informations suffisantes pour reconnaître à l’avance une des situations dangereuses qui avaient été choisies au début du projet.
P.s : il est vraiment dommage que cette étude ne puisse être menée plus en avant. L’équipe de recherche a, en tout état de cause, défriché un terrain qui ne demande maintenant qu’à être exploité et dont la réalisation peut se faire dans un avenir tout proche.
Alors, si vous avez parmi vos relations un investisseur, une personnalité politique ou civile, souhaitant ?uvrer pour le monde deux roues, ce projet ne demande qu’à être poursuivi pour le plus grand bien de tous en matière de sécurité deux roues.
L’ASF transmettra.
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