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Sondage "EPI : quoi et quand" : résultats

jeudi 28 juin 2012 , par Jean-Claude

Équipement

Si l’ensemble des usagers semble être d’accord sur la nécessité d’une protection lors de la conduite des deux roues, cette nécessité doit cependant faire face aux impératifs professionnels.

Ainsi, au fur et à mesure que nous descendons en partant de la tête vers les pieds, la protection devient plus légère.

Casque : 100%

Comme le dit la publicité, « 100% des gagnants ont joué ». Dans notre cas, 100% des sondés ont déclarés avoir un casque parmi leur EPI (Equipement de Protection Individuelle).

C’est la moindre des choses dans la mesure où le casque est le seul EPI obligatoire.

Nous aurions du compléter cette question d’une autre qui est de savoir si le casque est bien attaché et ajusté ou s’il est simplement posé sur la tête, à la manière d’un béret.

Il faut espérer que le casque des 100% de réponses l’est effectivement, bien ajusté et bien attaché. Dans le cas contraire, ce serait tout simplement perdre tous les bienfaits de cet élément de protection, le casque pouvant tout simplement se déssolisariser de la tête.

Blouson : 94%

Le blouson a également la faveur des votants avec 94% des participants qui se prononcent pour son port. Là aussi, nous aurions du compléter notre question par une autre qui est demander si ce blouson est à la bonne taille et fermé lors du roulage.

Car en cas de chute un blouson ouvert ne protègera pas. Avec l’été qui s’annonce et les chaleurs qui vont avec, il est important de rappeler qu’il faut enlever la doublure, ouvrir les aérations, si vous en avez sur votre blouson, mais que rouler avec un blouson non fermé revient à rouler sans protection du tout.

Si la chaleur devient insupportable, il faudra opter pour un vrai blouson d’été.

Gants : 93%

Avec 93% des suffrages, les gants sont le troisième élément de protection. Les scootéristes utilisent largement les gants.

Rappelons que les gants existent pour toutes saisons, des plus fourrés aux plus légers, avec coques de protection ou non. Les gants constituent une protection non seulement contre les chutes mais également contre les intempéries, les insectes et projections diverses qui peuvent venir frapper vos mains lors de la conduite de votre scooter.

Un gravillon, si petit soit-il, ne fait pas forcément du bien.

Pantalon : 46%

Le port du pantalon épais ou non ne recueille que 46% des usages. Cela semble aller de soi dans la mesure ou, sans parler du casque, un blouson peut se porter par-dessus une veste de costume. Porter un pantalon de protection n’est pas forcément compatible avec un habillement « civilisé ».

Pourtant, un pantalon de ville ne constitue qu’une protection bien dérisoire lors d’une glissade sur le bitume ou lors d’un choc.

Chaussures 44%

Les chaussures ou bottillons ne sont portés que par 44% des usagers. Ce faible pourcentage s’explique, comme pour le pantalon, par une nécessité professionnelle.

Sondage "EPI : quoi et quand" : quoi

Tous temps, toutes saisons : 96%

Il semble admis que le port de ces équipements doit se faire quelque soit la saison. Vous êtes 96% à vous prononcer « Pour » en toutes saisons.

Les autres préfèrent renoncer lors de grosses chaleurs. Certainement des sudistes pour qui les températures peuvent être caniculaires.

Cela ne veut pourtant pas dire qu’il faille rouler en tongs et t-shirts dès que la température avoisine les 30°.

Normes : 70%

En ce qui concerne les normes, vous êtes près de 70% à affirmer que votre équipement est conforme et aux normes.

22% d’entre vous considèrent qu’une partie des équipements seulement répond aux normes et 15% d’entre vous ne savent pas. Le total est supérieur à 100% du fait des réponses multiples possibles.

Avec la complexité des normes en vigueur en France, EPI : normes et homologations, c’est presque une gageure que de savoir si son équipement est aux normes ou non. Si normalement tous les équipements de protection individuelle répondent aux exigences de la directive européenne 89-686 du Conseil du 21 décembre 1989, les EPI deux roues sont considérés comme EPI de deuxième catégorie. Les fabricants ne peuvent par conséquent procéder à la certification des équipement eux-mêmes, ils doivent le faire par le biais de laboratoires certifiés et indépendants. Cela n’empêche pas les fabricants les plus pointus en matière de recherche de disposer de leurs propres structures pour les pré-tests.

De plus, et c’est le cas des coques de protection, ce n’est pas parce que la coque est conforme que le vêtement est lui-même conforme.

Il manque un organisme, totalement indépendant, qui référencerait et validerait les tests des produits normés.

Pour l’heure, étant donné que les équipements commercialisés en France sont obligatoirement certifiés, nous pouvons dire que nos équipements sont conformes, sans réellement savoir à quelle norme précise, ils répondent.

Sondage "EPI : quoi et quand" : normes

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