Scooters CU : cocotaxi, choisir sa couleur
mercredi 8 août 2007 , par
Dans notre voyage à travers les pays, nous sommes aujourd’hui à Cuba où les cocotaxis facilitent la vie des Cubains. Et pourtant, un monde disparaît. Lucas Garve, de Fundación por la Libertad de Expresión, nous en fait part dans cet article
A HAVANE, Cuba - février (www.cubanet.org) -
Le cocotaxi est une invention cubaine de véhicules à moteur. La ligne prédominante dans sa conception est la courbe, qui le fait ressembler à la noix de coco d’eau. En même temps, c’est la courbe que la propagande gouvernementale a lancé depuis la fin de l’année dernière pour solutionner définitivement au problème du transport à La Havane.
Depuis 1998, les cocotaxis jaunes parcourent les rues et les avenues métropolitaines comme un divertissement pour les touristes étrangers. Malgré l’encaissement en devise, ces véhicules ont éveillé une certaine curiosité, étant donné leur forme, en apparaissant dansla rue.
Sa conception ouverte, le résultat de l’espace réduit, et le paiement du trajet en devise ont contribué surtout à ce que les cocotaxis ne connaissent pas la popularité. Une simple curiosité typique pour les touristes.
Les cocotaxis en monnaie nationale sont une cocoplaie et un aiguillon pour les taxis bici (pour bicyclette, ndlr) la réponse individuelle du Cubain pour ses déplacements de courtes distances et dans les zones centrales de la ville.
Les premiers sont plus rapides parce que motorisés, et ne sont que des tricycles. Les taxis bici, mus par pédalage du conducteur, sont lents. Pour les premiers, comme j’ai déjà mentionné, le paiement du parcours est en monnaie nationale. Trois pesos au moment de les aborder, et après les trois premiers kilomètres, 40 centimes par chacun parcours.
En Galiano et San Miguel, juste dans une des zones de parking qui occupe l’espace de l’ancien magasin "l’Enchantement", il y a une file de cocotaxis, bleu foncé et jaune flambant, qui les distingue des cocotaxis, jaunes en devise. A cet endroit précis, c’était un lieu de parking bici jusqu’au début des taxicoco jaunes. Il se produit la même chose également avec les deux autres points établis à Rayon et Fossé, l’autre à Belascoaín et Maloja. Ces deux zones étaient des points de parking pour bici taxis.
Le noeud de l’affaire réside dans le fait qu’un taxi bici n’est pas directement contrôlé par l’État. Son propriétaire ou conducteur est un travailleur indépendant, alors que le conducteur du cocotaxi est un salarié étatique. Il y a là sans doute, la première des raisons de la mise en circulation des nouveaux véhicules. Concurrencer le petit propriétaire.
Toutefois, la question reste posée : les cocotaxis pourront-ils s’avérer être une solution, même partielle pour le transport de passagers dans la capitale ?
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