Randonnée Honfleur 2009 : le récit

mardi 28 avril 2009 , par Ouarese , Emmanuel G.

Arrivé premier à la porte Maillot, je gare le Fuoco au pied de l’hôtel. En attendant les autres, les cars de touristes et taxis débarquent les touristes à flots tendus. Si ça continue, il ne va bientôt plus y avoir de place pour les autres.

Le ciel est bien chargé mais les cumulus nimbus n’ont pas l’air de regorger d’eau. Patrick arrive le second. Il se range à côté du Fuoco. Cela fait un moment qu’on ne s’est pas vus. A peine le temps de prendre des nouvelles de lui et de son X9 200, qu’un autre scooter arrive.
Il est tout blanc. C’est le Silver Wing de Vincent. Il est venu et a bravé les éléments pour se joindre à la sortie. Emmanuel arrive peu de temps après et range son Er6 à côté du SW. Présentations générales, bonjour et au loin un Gp 800 pointe le nez. C’est Christophe qui arrive bon dernier mais des chevaux plein la poignée. Nous attendons encore quelques minutes et décidons de prendre la route à 8h30 précises.

Sur cinq deux roues, il y a en tout et pour tout cinq Gps. L’avantage est qu’on ne risque pas de perdre sa route. L’inconvénient est que si les Gps indiquent bien la route à suivre pour aller à Honfleur, ils ne passent pas tous par le même chemin. Et parfois, ça a du bon. Comme par exemple notre départ. J’avais baissé le volume et au départ, j’avais oublié de le remonter. Du coup, j’ai entendu une vague voix me dire quelque chose mais je n’ai pas compris. Résultat, nous prenons le périphérique dans le mauvais sens. Vincent me rattrape vite fait mais j’avais compris. Et nous ressortons aussi sec à porte de Champeret pour prendre le périphérique dans l’autre sens. Au feu, j’en profite pour remonter le son !

Nous suivons à peu de choses près l’itinéraire qui avait été reconnu quelques semaines plus tôt. Et en cours de route, je m’aperçois aussi que je n’ai pas mis à jour l’itinéraire définitif... Nous ferons quelques détours mais c’est pour la bonne cause...

Nous roulons finalement très bien. Très peu de monde sur la route. Très peu de motards également vers Honfleur qui est une destination courue par beau temps. La température est proche de 11°. Nous ne roulons pas dans le froid mais quelques degrés de plus seraient les bienvenus. Pas de gros nuages au dessus de nous. Les dieux de la randonnée sont avec nous, à moins que ce ne soit les prévisionnistes de Météo France qui sont vraiment pessimistes. Ceux des Gps l’étaient certainement moins. Un des cinq Gps nous fait faire des boucles. Les autres indiquent des directions convergentes mais par des points de passage différents. Heureusement, la route alterne portions roulantes et sinueuses à souhait.

C’est sous un ciel nuageux et ensoleillé que nous arrivons à Honfleur avec presque une heure d’avance sur les prévisions. Emmanuel attache sa moto.
Il n’y a pas grand monde mais tous les restaurants ont déjà sortis leurs terrasses. La première nous tend les bras et nous nous y installons. Le soleil est aussi de la partie quand nous levons nos verres pour trinquer. Il ne s’agit que d’un Kir normand : crème de cassis et cidre. De quoi étancher notre soif. Le repas se passe bien et même très bien au moment du dessert. Des crêpes largement arrosées de chocolat. Et quand nous nous levons de table, il fait grand soleil.

Pour repartir, nous allons prendre de l’essence d’abord avant de prendre de la hauteur au mont Joli.
Nous surplombons la ville et au moment d’enfourcher nos montures, un groupe de motards arrivent. Heureusement qu’Emmanuel est là mais les bonjours sont plutôt frais. Ce doit être de saison.

Nous repartons cette fois en direction du phare de la Roque et des marais Vernier. Encore quelques errements Gps, normal quand on n’a que le guidage vocal, et nous arrivons au phare. Il n’est pas très haut mais il est vrai qu’il est déjà en hauteur. Au moment de grimper sur une table d’orientation pour faire une photo du paysage, je me retrouve à terre. Heureusement Vincent a amorti en partie ma chute. Plus de peur que de mal, avec l’appareil photo en main, je n’ai que quelques égratignures.

Mais il est presque 16h, et le temps passe, passe. Il nous faut déjà songer à rebrousser chemin. Les marais Vernier seront pour une autre fois.

C’est Patrick qui ouvre la route. Il nous guide jusqu’à l’autoroute. Entre temps, nous aurons assisté au lever de pont. Si, si, ça existe à Honfleur.

Sur l’autoroute, nous suivons sagement Patrick, en quinconce. Notre petit groupe a l’habitude de rouler, ça se voit. Chacun trouve sa place. Près de Paris, la circulation devient plus dense et pour sécuriser les dépassements de Patrick, je m’intercale entre lui et les autres autos. Les bonnes vieilles habitudes reviennent aussi.

Au fur et à mesure que nous approchons de Paris, le groupe se disloque et c’est finalement seul que je termine mon demi tour de périf pour rentrer chez moi. Pas eu le temps de se parler une dernière fois autour d’un verre, de rigoler encore une fois...