Essai Peugeot Django 125cc : le meilleur du rétro et du moderne
lundi 29 septembre 2014 , par
Peugeot a présenté ses nouveaux scooters néo-rétro, les Django. « Les » car ce ne sont pas moins de quatre scooters aux « ambiances » différentes, comme le dit Peugeot. Et il faut bien le reconnaitre, les Django forment une sacrée famille !
Présentation
Avec les Django, Peugeot revendique clairement son passé de scootériste. Les lignes évoquent celles du S55 et S57, surtout sur l’arrière, les coloris bi-tons sur Evasion et Allure, le mono-phare au dessus du guidon, la double selle, les rétroviseurs montés sur la fine tige chromée... tout est là pour suggérer un scooter d’un autre temps. Les ouïes d’aération rappellent les premières automobiles de la marque. Pourtant, il n’y a pas plus actuel que les Django. La fenêtre digitale au compteur, les leds du magnifique bloc arrière, le « U » lumineux de l’avant, nous sommes bien dans le XXIe siècle !
Ce néo-rétro joue la nostalgie moderne et ce qui saute aux yeux, c’est la qualité perçue. Le propriétaire-conducteur pourra parader fièrement à son guidon, cette qualité est même perçue par des non-scootéristes. Attendez-vous à être admiré et questionné par les piétons aux feux, surtout si vous avez le Sport en bleu France !
La qualité, le conducteur pourra également l’éprouver tous les jours. Les trappes du tablier se verrouillent et s’ouvrent dans un joli bruit. La selle en se refermant fait de même. Cela va jusqu’au démarreur et le moteur qui ont la bonne idée de s’exprimer de manière feutrée. Les peintures sont douces au toucher et les baguettes façon chromées sont judicieusement placées pour souligner la ligne générale du scooter. Enfin, il faut noter que Django n’a pas une seule pièce de plastique gris ou noir. Il est entièrement peint. Le sens du détail a poussé Peugeot à poser une pièce de chrome sur le moyeu des roues. La classe ! A voir ce que donneront les futurs modèles Peugeot, mais au niveau qualité perçue, il y a certainement un avant et un après Django.
Le tablier comprend deux trappes. Celle de gauche abrite le remplissage d’essence. Le bouchon n’encombrera pas vos mains puisqu’un emplacement est prévu pour l’y placer pendant le remplissage. La trappe de droite comprend une prise allume-cigare et votre téléphone-smartphone y est le bienvenu. Du très beau travail pour ces emplacements et ouvertures. C’est original et bien vu.
Au niveau du compteur, le tachymètre est de forme ronde, là-aussi clin d’oeil au passé. La fenêtre digitale quant à elle vous indiquera l’heure, la température extérieure, les trips et le niveau d’essence. Le tout est éclairé de bleu la nuit et du plus bel effet.
Pour les voyants, bien alignés et harmonieusement placés sous le compteur, vous aurez le rappel des clignotants séparé gauche-droite, le voyant de mise sous tension, de stop et au centre, le bouton pour faire défiler les informations de la fenêtre digitale.
Il faut signaler que les clignotants ont un rappel sonore qui est discret dans la circulation.
Le passager dispose de repose-pieds repliables et est installé à peine plus haut que le conducteur qui le protégera ainsi du vent et des intempéries. Il bénéficie de barres de maintien chromées et parfaitement intégrées au dessin du scooter.
Si la conduite est facilitée pour les moins de 1.60m par une selle à seulement 770mm de haut, elle est large sur l’avant et les « petits » ne pourront poser que la pointe des pieds au sol. C’est le seul petit reproche à faire. Les grands disposeront d’assez de place pour conduire « assis » sans que leurs genoux ne viennent frapper le tablier.
Moteur et conduite
Peugeot a fait appel à Sym pour propulser ses Django en 125cc. Le bloc délivre la puissance de 10.2Cv pour un ensemble roulant de 130kg, hors conducteur. Il est alimenté par un carburateur. Le Django n’est pas un « sportif », mais cette motorisation vous permettra de démarrer aux feux sans être une gêne pour les autres deux roues, et même d’en déposer quelques uns au démarrage si vous êtes joueur. La sensation de poussée est bien présente.
Elle est linéaire et continue de zéro à 70km/h. Puis, le moteur perd un peu de sa bonne volonté entre 70km/h et 90km/h, avant de reprendre de la vigueur entre 90km/h et sa vitesse maxi. Nous avons noté un « petit » 110km/h, dans une légère descente, 102km/h au Gps, le tout avec un Django ne totalisant que 20km au compteur.
Mais la philosophie du Django est de rouler tranquillement, pas d’attaquer. Si toutefois, l’envie vous prend, attention à la béquille centrale qui se rappellera à votre bon souvenir en frottant.
La direction est suffisamment vive pour vous permettre des gauche-droite rapides. La position de conduite n’appelle aucun reproche. Le guidon tombe naturellement sous les mains et les puristes regretteront de ne pouvoir étendre les jambes pour conduire « pieds en avant ». La protection des jambes est parfaite, d’autant que le plancher plat vous permettra de décaler les pieds vers le centre du tablier pour vous protéger encore plus si besoin. Malgré l’absence de pare-brise pour la version Sport ou Héritage, la pression du vent sur le conducteur est largement supportable.
Suspensions
La suspension du Django est de type ferme. La fourche avant filtre bien les irrégularités, mais le débattement court de celle-ci ne pourra venir à bout de toutes. Idem pour l’arrière où le mono-amortisseur remplit bien son office mais il ne peut pas faire plus que son débattement ne l’y autorise.
Pour autant, le Django de Peugeot n’est pas inconfortable. La mousse de la selle y est certainement pour beaucoup.
Freins
Sauf sur Heritage, Peugeot a doté son Django du freinage intégral. Le levier droit actionne le disque de 200mm de l’avant. Le levier gauche agit sur le disque avant et sur le disque arrière de 190mm.
Le frein de droite ralentit bien le scooter quand le levier de gauche agit de manière plus franche. La sensation au levier gauche est une amorce de freinage qui se fait en douceur pour un freinage linéaire et sans surprise.
Lors de notre essai, le Django Sport a nécessité 7m pour arrêter un Django lancé à 50km/h. C’est une très bonne valeur pour un 125cc de 130kg.
A noter que lors de freinages appuyés, il faudra bien se caler au risque de glisser vers l’avant. Le revêtement de la selle est légèrement glissant.
Consommation
Peugeot revendique une consommation de moins 2.9l/100. Ce qui, avec le réservoir de 8.5litres, autorise une autonomie de près de 300km avec un plein.
A confirmer lors d’un prochain essai complet.
Conclusion
Peugeot avec ses Django va certainement réaliser de bons scores de ventes. Ils sont beaux, bien finis et dotés de tout ce qu’il faut pour les rendre attachants. Et au niveau tarif, Peugeot Scooters a bien étudié le marché et en version de base, le premier scooter est à moins de 3.000€.
La question-dilemme qui se pose maintenant est de savoir lequel vous choisirez !
Django Héritage : 2.999€
Django Evasion : 3.299€
Django Sport : 3.299€
Django Allure : 3.499€.
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