CISR : l’émotion comme prétexte
jeudi 12 mai 2011 , par
Après les mauvais chiffres du mois d’avril, l’annonce en avait été faite dans la presse. Nous devions voir ce que nous allions voir. Le premier ministre en personne avait avancé la date de réunion du CISR (Comité Interministériel de la Sécurité Routière). Des mesures devaient être prises pour mettre fin à cette hécatombe.
Et que constatons-nous ?
Vitesse
La vitesse est devenue l’ennemi publique numéro 1. Il faut supprimer les panneaux indiquant la présence de radars. Il faut supprimer les avertisseurs de radars. Au risque de rendre la circulation plus chaotique à cause des coups de freins inopinés à la vue d’un radar. Cette décision était dans les "cartons" depuis un certain temps déjà et avait été sans cesse repoussée. Les mauvais chiffres d’avril fournissent le prétexte de sa mise en oeuvre.
1000 nouveaux radars seront déployés d’ici à 2012. Avec ces nouveaux radars, nouvelle génération, Histoire de ... : radars automatiques, l’automobiliste va encore plus avoir le sentiment d’être pris pour un tiroir-caisse.
De plus,
avec la possibilité de récupérer ses points plus rapidement, le message de la sécurité routière s’en trouve brouillé.
Deux roues
En pleine quinzaine de la sécurité routière, nous aurions pu nous attendre à des mesures de grande ampleur. Ce qui augmente, c’est la taille des plaques d’immatriculation, plaques qui sont pourtant normalisées en France. Elles seront aussi grandes que celles en U.K ou Allemagne.
Le deux roues devra porter un dispositif rétro-réfléchissant ? Pourtant, la question sur le deux roues n’est pas qu’il n’est pas visible par les automobilistes. Le souci est que les automobilistes ne le voient pas. Défaut d’attention, mobilité très forte, le deux roues paie un lourd tribut quotidiennement.
Le CISR semblait vouloir être parti pour prendre les choses en main, surtout en cette quinzaine de la sécurité routière. Il n’en est rien. L’émotion provoquée par les mauvais chiffres du mois d’avril ont été au contraire le prétexte pour adopter des mesures difficiles à prendre en "temps normal". C’est d’autant plus regrettable que la sécurité routière mérite une vraie réflexion.
Recommander cette page
Un message, un commentaire ?
A lire également :
-
L’Association ECF analyse les caractéristiques de la délinquance routière et fait des propositions
-
40 millions d’automobilistes rappelle les arnaques les plus courantes sur la route des vacances
-
L’ANFA avec Autofocus retrace 10 ans d’évolution du contrôle technique
-
Fun88, plateforme responsable de jeux en ligne, s’engage également sur la route
-
Paul Kher nous livre un ouvrage sur Marc Marquez, le champion Funambule
-
Bosch présente ses solutions d’aujourd’hui et les nouveautés de demain
-
La FIEV (Fédération des Industries des Équipements pour Véhicules) liste 10 préconisations pour la relance de la filière automobile française
-
La CCI 92 organise un concours des pépites innovantes et à impact des Hauts-de-Seine.
-
Minautor et Younited s’associent pour un crédit instantané pour l’achat de moteurs d’occasion
-
Pour la Saemes, les abonnements parking 2R ont doublé
Messages
1. CISR : l’émotion comme prétexte, 12 mai 2011, 21:58, par Cviola
Comment peut-on faire passer des messages pareils et des mesures aussi inutiles ? Les 2 roues en guirlande de Noël, qui restent sagement dans la file pendant les embouteillages, il n’y a que dans les films qu’on voit ça, pas dans la vraie vie !!!
Qui peut bien leur dire pour qu’ils se rendent compte...