T-Max 530 Sport : une semaine au guidon

lundi 30 septembre 2013 , par Patrick L.

A l’occasion de l’essai du T-Max 530 Sport, j’ai pu conduire ce scooter pendant une semaine. Mon regard sur ce scooter et leurs conducteurs en est forcément changé.

Respect

Le T-Max, c’est une sorte de Graal. On sait qu’il existe, qu’il a des propriétés à nul autre pareil mais il demeure inaccessible.Alors quand asso-scooter m’en a proposé le guidon, c’est presque sans hésitation que j’ai accepté.

Il y a tout d’abord de la timidité qui confine au respect par rapport à ce scooter. Une légende ne se conduit pas comme ça. Il m’a fallu le toucher, en faire le tour pour être sûr que je ne rêvais pas. Un superbe T-Max 530 Sport était bien là devant mes yeux.

Le moment le plus fort a été le démarrage du moteur. Avec son pot Akrapovic, il émet une sonorité presque animale. Pendant que le moteur chauffe, le T-Max 530 me donne l’impression d’être prêt à bondir. L’image d’une panthère m’est venue à l’esprit pendant que je faisais une nouvelle fois le tour.

Regard des autres

Après quelques kilomètres au guidon du T-Max, on se sent différent. Il y a tout d’abord le regard que les autres deux roues posent sur vous. Il y a du respect, de l’envie mais toujours courtois. Surtout qu’avec le pot Akrapovic, les autres usagers vous entendent venir. Tout le monde vous cède le passage, même si comme moi, vous ne cherchez pas forcément à passer devant.

Du coup, vous vous êtes obligé de ce "céder le passage" et sans le vouloir, vous gagnez des places en interfile. Ce n’est pas avec mon Majesty 400 que cela arrivera...

Regard sur soi

Le regard des autres influe forcément sur son propre comportement. Il faut se montrer digne de sa monture et ma conduite de plutôt placide avec mon scooter est devenue plus sportive. Il n’y a pas d’autres mots.

En fait, pour être plus précis, je pense que ma conduite s’est adaptée à ce nouveau scooter. Son potentiel est tel que, rapidement, le sportif qui est en vous se réveille et se révèle.Je ne vais pas forcément plus vite sur mes trajets habituels, je vais différemment.

C’est à la fois une démarche d’esprit et une réalité. Et je m’y suis vite fait, avec au début l’impression de conduire contre nature pour à la fin, me complaire dans cette nouvelle conduite.

Le plus difficile a été de reprendre mon vieux scooter à la fin de cette semaine de T-Max. Le T-Max fait définitivement partie d’un autre univers.

Conclusion

Une petite semaine de T-Max, ça passe très rapidement. Trop rapidement. Mais cela m’a permis de voir et de comprendre ce qui motive les acheteurs de ce scooter. Entre tenue de route, moteur, le T-Max a tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un scooter. Il va falloir négocier dur avec mon banquier si je veux participer moi-aussi au mouvement.

Pas gagné, hélas.