Stylmartin : des bottes de moto au look vintage
lundi 29 octobre 2018 , par
La moto est une véritable passion qui suscite des styles et modes de vie différents. Quand certains motards préfèrent arpenter les routes tranquillement en solitaire, d’autres filent à grande vitesse sur des circuits mythiques. Entre le motard de super sport qui pilote des motos sportives de 600 cm³ et les dandys bikers qui sillonnent les routes à bord de leurs bolides au look rétro, les genres sont variés !
C’est cela, la beauté des motards, cette grande communauté éclectique qui a pour point commun une passion viscérale pour la moto, pour les beaux châssis quels qu’ils soient. Certaines marques, en spécialisant leurs équipements, ont cultivé ces différences et ont donné naissance à différents looks, tous plus originaux les uns que les autres. L’une d’entre elles, Stylmartin connaît un grand succès auprès des mordus de look vintage.
Après 10 ans de difficultés, renaissance de Stylmartin
Après 10 ans de grandes difficultés, Stylmartin renaît de ses cendres. Stylmartin, fabricant italien, a bien failli il y a une dizaine d’années perdre pied. Un comble pour un équipementier se spécialisant dans les bottes et chaussures pour motards. Car si la croissance n’était plus au rendez-vous ces dernières années, 800 bottes écoulées en 2007, il en est autrement aujourd’hui avec pas moins de 40 000 bottes vendues en 2017, soit 50 fois plus de ventes qu’il y a 10 ans. Une progression spectaculaire qui a généré un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros pour cette même année.
L’histoire de cette marque commence en 1979 à Montebelluna en Italie. Son fondateur Giacomo Martinazzo, a réussi un coup de maître en réussissant à se faire connaître dans le milieu de la moto grâce à des pilotes de renom qui portaient une paire de Stylmartin aux pieds. Eddie Lawson, vainqueur de 4 championnats du monde entre 1984 et 1989 et John Kocinski en 1990 et 1997 pour ne citer qu’eux.
Malheureusement les heures fructueuses ont cessé avec l’apparition de la crise dans les années 2000. Connaissant les difficultés financières de la marque, Antonio Binotto, ancien sous-traitant dans le secteur de la chaussure, a décidé de racheter Stylmartin. Il ne lui aura pas fallu plus d’une semaine pour conclure le rachat.
D’ailleurs, il découvrira assez rapidement l’étendue du problème, un réseau commercial en perte de vitesse manquant de vitalité, un nom de marque non déposé à l’étranger, aucun brevet. En somme, une stratégie commerciale inexistante, un lâcher-prise évident.
Un changement de cap et une âme retrouvée
Face à ces constats alarmants, il fallait à Antonio Binotto et ses collaborateurs de quoi faire un virage à 180 degrés. Non sans peur, car le monde de la moto ne leur était pas familier. Cependant, devant une urbanisation toujours plus dense, les motos n’étaient plus seulement un loisir à pratiquer en dehors de ses heures de travail, mais bien un moyen de locomotion utile pour ses déplacements de tous les jours. De ce constat, la fabrication n’en pouvait qu’être changée puisqu’il n’était pas question pour la majorité des motards de prendre la route avec des bottes non adaptées, trop voyantes et inconfortables.
C’est alors qu’en 2010 après des années de conception et d’études, ils présentent la première basket pour moto avec un look moderne, la Norwich. Son succès fut au rendez-vous ! Non seulement les ventes qu’elle a générées furent très positives, mais les autres marques se sont également ruées sur le concept inventé par Stylmartin.
Confirmation du succès Stylmartin
Ainsi, le développement s’est accru considérablement durant les mois à venir. Mais la réputation de cette marque s’est définitivement faite par la reprise de classiques remis au goût du jour. Les bottes de moto Oxford, par leur sobriété et reprenant un look British, séduisent de nombreux clients, de même pour les designs Indian, Iron, Militaire..
En totalité, Stylmartin compte pas moins de 60 modèles.
D’ailleurs, l’essai des bottes Stylmartin fait l’objet de nombreux articles sur internet dans des blogs spécialisés. On y traite notamment du modèle continental, sorti la première fois dans les années 80. Un classique que vous avez dû rencontrer à maintes reprises dans des événements du type Wheels and Waves.
Prix abordable, qualité excellente
Côté prix, pour acquérir des bottes de moto Stylmartin vous devrez débourser entre 170 et 350 euros en moyenne.
La qualité des bottes est quant à elles est irréprochable. Différentes matières proposées : cuir de pleine fleur, cuir grainé souple, tissu respirant avec insert de cuir, cuir NAPPA hydrofuge. Les protections sont solides, notamment au niveau des malléoles. Un renfort est mis en place pour le sélecteur de vitesse, ton sur ton de manière à rester discret.
Pour les enfiler, pas besoin de chausse-pied, elles s’enfilent naturellement. Ergonomiques elles s’adaptent à la forme du pied à la première utilisation. Au fur et à mesure, le cuir s’assouplit, comptez une bonne semaine pour voir une forme définitive et vous donner une idée plus précise du confort qu’elles procurent.
Pour les attacher, un zip, des lacets résistants ou des sangles en cuir à fixer dans les crochets prévus à cet effet. La doublure est soignée et respirante, et sur certains modèles, comme la Continental, constituée de cuir. Les semelles à l’intérieur sont changeables et aérées, quant à celles à l’extérieur elles sont en caoutchouc antidérapant.
Tous ces éléments procurent un confort de marche inégalable. Contrairement à d’autres marques, la chaussure reste légère et agréable à porter lors de tous vos mouvements y compris pour les flexions. Selon les modèles, certaines paires de chaussures seront plus flexibles, plus malléables que d’autres. Il ne tient qu’à vous de lire les descriptifs détaillés pour choisir une paire adaptée à vos besoins et exigences.
L’entretien est assez simple, un simple nettoyage avec une brosse suffit. Vous n’aurez plus qu’à entretenir le cuir si nécessaire.
Enfin, elles sont bien évidemment homologuées CE. La conception est pensée et réalisée au sein des bureaux d’étude italiens, en revanche l’assemblage et la production sont délocalisés en Slovaquie.
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