Shaddows : interview Lionel Rozenberg, et son écran électro-photochromique révolutionnaire

Shaddows fabrique, produit et distribue un écran solaire qui a la particularité de s’assombrir et s’éclaircir sans la moindre intervention humaine. Et ce, en un temps record, de 0.8 secondes. Fini donc le lâcher de guidon pour manœuvrer l’écran solaire, quand vous avez la chance que votre casque en soit équipé.

Il faut signaler que Lionel Rozenberg conduit des motos et scooters, ce qui explique que l’innovation de son écran électro-photochromique révolutionnaire trouve une application toute désignée sur un casque.

Sécurité

C’est le point fort de l’écran Shaddows. Vous restez concentré sur la conduite avec les deux mains sur le guidon. Dès que la cellule détecte une luminosité importante l’écran fonce ou s’éclaircit quand elle redevient supportable.

Il ne faut pas croire que l’écran passe du clair au sombre dans un mode On/Off, clair ou tout sombre. Au contraire, entre les deux, l’écran peut adopter toutes les nuances de gris et votre rétine appréciera la douceur des transitions.

La sécurité est également mise à l’honneur avec un système qui ne nécessite aucune alimentation. L’énergie solaire qui le fait réagir est également celle qui l’alimente. Fini donc également, les temps de charge. Une fois posé, l’écran électro-photochromique de Shaddows se fait totalement oublier. Jusqu’aux premiers rayons de soleil.

Sécurité enfin avec une temporisation de 0.8s dans la réactivité du système. C’est le cas quand vous passez derrière une rangée d’arbres placés devant le soleil. Pour ne pas avoir une série d’éclaircissements-obscurcissements, l’électronique veille au grain. Là, encore, votre rétine dira merci à l’écran Shaddows.

Principe

Si vous connaissez les écrans Pinlock qui protège de la buée, vous comprendrez comment se pose l’écran Shaddows.

Ce dernier s’intercale exactement entre l’écran du casque et le Pinlock.

Et le poids allez-vous dire ?

Le poids, il est totalement absent. Pour avoir manipulé, l’écran d’un casque Shoei ainsi équipé de son triple écran, les quelques milligrammes de l’écran Shaddows sont totalement… transparents lors de la manipulation.

Le principe de l’écran Shaddows est un film composé de cristaux liquides, tout comme les anciens écrans de téléphone. Ces cristaux peuvent donc s’obscurcir à la demande et en une fraction de seconde et tout en nuance, à la vitesse de l’électricité, contrairement aux écrans photochromiques à réaction chimique.

Portabilité

Si vous avez connu les anciens écrans électro-photochromique, vous avez connu le temps de réaction que ce soit pour un assombrissement ou un éclaircissement.

Vous avez pu constater que cet écran électro-photochromique, ancienne génération, se met en lieu et place de l’écran transparent original du casque. Il est donc exposé aux intempéries et autres « chocs » de la route, comme des cailloux… Bref, il peut s’abimer.

Avec l’écran Shaddows, votre investissement est à l’abri. Il est derrière l’écran original du casque et donc protégé.

Cette protection et le système de pose fait que si vous changez d’écran transparent, vous pourrez poser l’écran Shaddows sur le nouvel écran. Et si vous changez de casque, vous pouvez avoir la chance de pouvoir poser l’écran Shaddows sur votre nouveau casque.

Futur

Le film Shaddows est actuellement porté par l’écran transparent du casque. Et qui dit film dit qu’il peut s’appliquer sur toutes surfaces. Comme un pare-brise, des vitres et en cours d’étude chez Shaddows, des lunettes solaires pour les sportifs et les golfeurs.

En fait, on peut se faire une quantité de films sur le film Shaddows !

Conclusion

Nous laisserons le mot de la fin à Lionel Rozenberg à propos de son écran :’C’est un produit aussi important que l’airbag. Sauf que l’airbag, on n’a jamais envie de s’en servir, alors que l’écran, on demande à s’en servir tout le temps ! ».

Shaddows.