Radars mobiles : l’ACDA s’interroge
lundi 25 février 2013 , par
Alors que les nouveaux radars mobiles viennent d’être fraichement homologués par l’Etat, l’Automobile Club des Avocats (ACDA) s’interroge sur leur pertinence et pointe déjà les failles d’un système.
A la lecture des prescriptions techniques et du certificat d’homologation de l’appareil, les avocats de l’association remarquent d’ores et déjà que l’emploi de ces nouveaux radars sera particulièrement limité.
Pour cause :
- le radar ne pourra être opérationnel que dans les cas où la différence de vitesse entre le véhicule de contrôle et le véhicule contrôlé est supérieure à 20 km/h,
- les marges d’erreur seront deux fois plus importantes que celles concernant les autres radars (10km/h jusqu’à 100km/h et de 10% au-delà de 100 km/h),
- les clichés photographiques procéderont d’un contrôle par éloignement (flash par l’arrière) de sorte que le titulaire du certificat d’immatriculation pourra simplement se contenter de nier être l’auteur de l’infraction et n’avoir qu’à payer qu’une amende sans encourir un retrait de point ou une quelconque suspension de permis.
Enfin, l’association s’interroge sur le coût de fonctionnement d’un tel dispositif, essence, usure du véhicule, etc... au regard de son efficacité sur les routes hexagonales.
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