Philippe Le Bot de Patrick Pons Bastille : une passion, une concession

Concession

Les magasins Patrick Pons sont le premier distributeur Yamaha en Europe et chacun des trois magasins à ses caractéristiques : le magasin de l’Avenue de la Grande Armée dans le 8ème est certainement le plus connu, celui du 14ème est resté dans la configuration du magasin de quartier, enfin celui de la Bastille est réputé pour être le plus « technique ».

Les mécaniciens et les vendeurs font non seulement leur métier mais ils ont en plus du métier. Les apprentis sont ici pour apprendre et non pour faire à la place des mécanos.

La magasin est constitué d’ne partie show-room avec les derniers modèles et les occasions. Au sous-sol, les équipements, du casque au blouson, en passant par le kit chaîne T-Max vous attendent avec des conseils éclairés. Un client est passé pour demander un casque, le moins cher possible, pour son fiston. Le vendeur lui a simplement rappelé qu’un casque était fait pour y glisser une tête et qu’un minimum de protection s’imposait ! Il y a ainsi des évidences qu’il faut sans cesse rappeler...

Entre les clients et Patrick Pons Bastille, c’est une longue histoire d’écoute, de conseils, d’amour et de passion du deux roues. Philippe Le Bot sort également avec ses clients, sur circuit, en randonnée, le week-end. Et sa passion est grandement communicative quand il vous parle des motos, des scooters, de son métier, on l’écouterait jusqu’au bout de la nuit...

Si Patrick Pons Bastille est situé idéalement dans Paris, Philippe le Bot doit en gérer au quotidien les contraintes. Cela commence par un atelier qui est situé dans les anciens locaux de la Ratp. Ce bâtiment est certes grand mais l’atelier est en sous-sol. Qu’à cela ne tienne, Philippe a conçu non pas un élévateur mais tout simplement une rampe pour descendre les motos et scooters. Ceux-ci emprunteront le chemin inverse une fois révisés.

En bas, sept ponts sur 400m2 attendent les montures. Un accueil, une zone de réception-colis, une zone de stockage, un espace lavage, une autre zone seconde main ou en attente de pièces, une cuve de 3.000 litres d’huile usagée, tout en haut des vestiaires... vous serez surpris de voir tout ce que Philippe a réussi à faire entrer dans ces 400m2.

Et en arrivant dans l’atelier, vous serez surpris par la propreté des lieux, le rangement impeccable des outils sur les râteliers et le silence. Il faut dire que pour ne pas gêner ses voisins, Philippe a investi dans un compresseur super silencieux.

Et ça bosse ! Une machine est finie, le temps de passer un coup de balai pour nettoyer, et le pont est à nouveau chargé.

Des pros !

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