Peugeot Géopolis 250 cc : promesses tenues (1/2)
lundi 3 septembre 2007 , par
Après une analyse attentive d’une série de présentations, essais, comparatifs sur le net, j’ai poussé la porte de la concession Peugeot le 1er décembre avec la ferme intention d’acheter un Satelis 250.
Je n’avais pas prévu de voir en magasin un superbe Géopolis 250 bleu, disponible dans la journée, qui offrait les mêmes prestations pour sensiblement moins cher.
Ca tombait bien, il était de la même marque et de la même couleur que ma voiture. Ainsi, les deux feront la paire côte à côte dans le garage et ce sera mon meilleur argument pour la revente six mois plus tard.
Un grandes-roues très élégant
Juché sur ses roues de 16 pouces et assez étroit, il présente une face avant très réussie avec ses deux optiques en amande (les deux H7 éclairent très bien la nuit).
Le garde boue avant enveloppe complètement la roue et imite le tube de fourche pour mieux le protéger. Le garde boue arrière est en arc de cercle.
Le pot d’échappement recouvert d’une plaque couleur alu est légèrement relevé. L’ensemble fait penser au Béverly ... en mieux !
Une tenue de route digne d’une moto
Que ce soit en ville sur les raccords de goudron ou en campagne à vitesse soutenue, la tenue de route est royale.
Les suspensions plutôt fermes permettent de négocier les courbes à bonne allure sans inquiétude et ça ne bouge pas.
De temps en temps, le cable du compteur de vitesse joue les tambours sur le large garde boue avant, mais pas de souci, on ne perd rien !
Ainsi, si on se contente de rouler entre 90 et 100 kmh on peut se lancer dans de longues randonnées, même dans les cols de montagne. La position est très confortable : bras tendus et les mains protégées par les déflecteurs en pexiglass disponibles en option que je conseille vivement, les pieds bien à plat, on ne ressent aucune vibration.
Pour doubler, c’est autre chose : il est indispensable de calculer et de prendre son élan.
Que peut on demander de plus au petit monocylindre Quasar 250 de 22 CV robuste et plein de couple ?
Le roi de la ville
C’est bien dans la ville (polis en grec) que l’engin donne toute sa science. Au démarrage au feu tricolore, on s’échappe sans autre formalité, pour avancer à l’aise entre les voitures car rien ne dépasse et les rétroviseurs sont pile à la bonne hauteur. Prudence tout de même : on ne remonte pas les files à fond, mais en redoublant d’attention.
Les compteurs petits mais complets (sauf le compte-tours sont bien lisibles et assez classe !
On s’arrête court grâce aux deux disques très puissants et faciles à doser pour qui a l’habitude de la moto. J’avoue que le modèle Premium m’a comblé sur ce point mais les moins expérimentés pourront choisir l’ABS pour quelques dollars de plus.
La garde au sol permet de viser les places de stationnement (sur trottoir) sans craindre de laisser un bout de carter moteur sur le pavé.
