Parking deux roues : payant à Bâle en 2013

jeudi 8 novembre 2012 , par Christian

La ville de Bâle va certainement être la première ville européenne à franchir le pas et nul doute que son initiative sera suivi par nombre d’autres villes. Les deux roues, motos et scooters devront en effet s’acquitter d’un droit de stationnement, comme n’importe quel autre véhicule et cela dès 2013.

Cette initiative est issue du contre-projet du Grand Conseil Bâlois et s’inscrit dans une politique délibérée de diminuer le trafic motorisé de 10%, dans les dix prochaines années. Le plus important est ce que contre-projet a recueilli l’assentiment de la population qui s’est exprimée à ce sujet.

Concrètement, cela signifie que le centre historique de la ville ne disposera pas de places de parking spécifiques aux deux roues. Cette zone sera clairement délimitée. Les propriétaires de deux roues devront trouver une place où garer leurs véhicules, emplacements qui seront cette fois payants. La ville de Bâle précise que les cyclomoteurs et les vélos électriques seront exonérés de parcmètre.

Il n’est pas précisé pour le moment le tarif de cette contribution, ni comment se matérialisera cette zone deux roues non grata. Attention donc si vous entreprenez de séjourner à Bâle avec votre scooter.

Genève

Genève suivra avec attention cette initiative. La ville propose déjà deux parkings publics avec un tarif spécial deux roues. Dans le premier parking situé à Saint Antoine, l’abonnement mensuel revient à 60Fs (50€) et l’autre situé à Cornavin est à 50Fs (42€). La ville étudie la possibilité d’étendre le paiement à tous les parkings dont elle a la gestion mais ne parle pas de l’étendre à tous les emplacements de parking disponible.

Paris

Pour le moment, Paris souffre d’un manque cruel de places disponibles spécial deux roues. Les rares emplacements sont saturés et les 18.000 places supplémentaires prévues sont encore à chercher, art, même si la volonté est là.

Il faut espérer que ces nouveaux emplacements ne s’accompagneront pas d’un droit de stationnement payant. Les deux roues consomment moins qu’une voiture dans l’absolu, prennent moins de place sur la chaussée et sont économiques au regard des heures perdues dans les embouteillages.