Mips : tout savoir sur la technologie de sécurité Mips - interview

La technologie et la sécurité Mips commence à être connu et la société suédoise nous explique tout de sa naissance à sa technologie de sécurité pour les casques.

Qu’est-ce qui vous a incité à étudier les causes du traumatisme accidentel ?

Mips :

Le MIPS est le résultat d’une recherche de Hans von Holst, neurochirurgien suédois et spécialiste traumatisme crânien, et Peter Halldin (ingénieur et chercheur à l’Institut Royal de Technologie).

En 1996, frustré de voir des personnes hospitalisées avec des lésions cérébrales dues à des chutes, même s’ils portaient des casques, Hans von Holst a commencé à examiner la conception des casques.

Il a ensuite constaté que la plupart des collisions ou des chutes avait entraîné un choc de la tête et sur un angle ; pas linéaire. En 2001, Mips a publié leur première étude basée sur leur travail et six ans plus tard, le premier casque, pour les activités équestres, a été lancé.

Vos recherches et vos conclusions sont-elles entendues par les fabricants de casques ?

Mips :

Les recherches que nous avons effectuées sont les piliers de l’entreprise, car nous sommes fondés sur la science.

Nous apportons cette philosophie dans chaque produit que nous avons lancé. Maintenant, nous sommes l’un des acteurs les plus établis sur le marché avec plus de 150 marques partenaires. Il nous donne crédibilité et nous commençons à être de plus en plus attendus et entendus dans l’industrie.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre solution et son fonctionnement ? Y a-t-il des études de choc ? Avec et sans la solution Mips ? Peut-elle être installée sur un casque de moto après coup ?

Mips :

Nous ne sommes pas habitués à faire des études sur l’impact des chocs car ce sont des mouvements linéaires par rapport à ce que nous faisons ici (étudier l’impact de rotation).

Par exemple, si vous avez un accident et un choc à la tête, le système Mips dans votre casque est conçu pour aider à réduire le mouvement de rotation de certains impacts qui pourraient autrement être transférés jusqu’à votre tête.

Le mouvement de rotation est une cause fréquente de commotions cérébrales et de lésions cérébrales plus graves et sur un choc en oblique à la tête. Le système Mips se compose d’une couche de faible frottement qui est monté à l’intérieur du casque.

Dans un accident, la couche de friction faible est conçue pour se déplacer légèrement à l’intérieur du casque afin de dissiper l’énergie sur la tête. Ceci est destiné à réduire le risque de blessure. Nous travaillons avec environ 10 versions différentes du système de sécurité Mips et aujourd’hui, 6 ou 7 d’entre eux peuvent être installés dans un casque déjà existant sans altérer le casque.

Mais cela doit être fait par la marque et lors de la fabrication, pas par le consommateur.

Avec la nouvelle norme ECE 22.06, les casques de moto sont plus lourds mais protègent mieux. Votre technologie est-elle encore plus pertinente ?

Mips :

Le COCOM 22.06 est l’une des premières normes qui traitent du mouvement de rotation et il montre le fait que l’industrie réalise à quel point c’est important.

Cette norme est là pour permettre aux fabricants de créer de meilleurs casques, donc ce n’est pas une question de poids mais de créer le meilleur casque possible pour le marché. La technologie Mips trouve non seulement sa place mais la norme ECE 22.06 renforce sa légitimité.

Pour les prochaines années, comment voyez-vous l’avenir de Mips et l’évolution de votre technologie ?

Mips :

Notre objectif est de créer un meilleur casque qui comprend la technologie de mouvement rotatif, devenir le leader sur le marché de la sécurité des casques, devenir le partenaire de sécurité de nos clients. Nous travaillons toujours sur l’innovation pour étendre notre technologie et la sécurité sur le marché. C’est ainsi, par exemple, que notre technologie a été intégrée dans un casque de MotoGP.

Nous travaillons également sur l’inclusion de la technologie Mips dans les casques e-scooter. Le marché de la moto est important pour nous, en particulier en Europe où notre présence devrait encore augmenter.