Global Assist : le don de la sécurité, pour tous

dimanche 1er juin 2014 , par Christian

En matière de sécurité routière, il n’est plus surprenant de devoir débourser plus pour bénéficier d’assistance électronique ou non sur son véhicule. Abs, Esp, freinage couplé, régulateur de vitesse et radar pour maintenir la distance, les constructeurs via les département Recherche &Développement ont mis au point des aides pour préserver la vie des occupants des véhicules.

Global Assist : le concept

Pourtant, pour Enio Cucurachi, cette démarche n’est pas suffisante. Le véhicule bardé de ces aides n’est pas seul sur la route. Il est inséré dans le trafic et tout autour de lui, il y a d’autres usagers de la route. Que ce soit un piéton, un deux roues, un camion ou une voiture, si un véhicule est en difficulté, il n’y a que l’occupant qui le sache. L’Abs, s’il se déclenche, ne sera perçu que par le conducteur par les à-coups qu’il ressentira sur la pédale ou la poignée.

Pourtant, prévenir les autres conducteurs que son véhicule est en phase de conduite difficile est nécessaire. Les suivants mettront plus de distance entre eux et le véhicule en difficulté. Cela contribuera à réduire le nombre d’accidents.

D’où l’idée d’Enio Cucurachi et son Global Assist. Pour sauver des vies, il faut que l’environnement proche du véhicule en difficulté soit prévenu. Par environnement, Enio Cucurachi entend tout ce qui entoure ce véhicule.

Pour cela, Enio Cucurachi a mis au point et déposé un brevet en bonne et due forme. Mais ce brevet, ce concept, il n’en réclame aucun droit. Il le donne. Aux constructeurs de le développer et d’installer Global Assist sur leurs véhicules.

Global Assist : le principe

Pour prévenir, les autres véhicules, Enio Cucurachi ne va pas chercher la complication. Il s’appuie sur des dispositifs qui existent déjà sur tous les véhicules. Phares, klaxon, clignotants, feux stop, tous ces avertisseurs existent et heureusement pour nous tous.

Le principe est donc de les actionner tous en même temps pour avertir l’environnement proche que le véhicule est en détresse.

Pour cela, Enio Cucurachi a déterminé qu’une pression sur la pédale ou le levier de frein de plus d’une seconde et avec la force maximum est l’élément déclencheur. Passé cette seconde, le véhicule se manifeste à son entourage.

Cette durée d’une seconde est à peaufiner. En fonction de la vitesse, une seconde représente une distance plus ou moins longue. Mais le principe est là.

Il est tellement de bon sens, simple et évident, que c’est à se demander pourquoi et comment personne n’y a pensé avant Enio Cucurachi. Comme Enio Cucurachi ne fait appel à aucun dispositif supplémentaire, le coût de sa mise en place est dérisoire. De l’ordre d’une centaine d’euros quand il ne s’agit pas de quelques dizaines d’euros, le coût d’écrire quelques lignes de programme.

Global Assist : en détail

1. Le point d’entrée est la pression du frein qui nécessite une mesure de pression maximale venant du système de freinage. Ce signal de pression de la pédale pourrait venir du calculateur ABS existant sur tous les véhicules et obligatoire depuis 2004. Pour les motos, scooters, cette mesure de pression pourrait venir du circuit de freinage classique.

2. La gestion de la mesure de la carte permet d’envoyer le signal selon le seuil maximal de pression au timer.

3. C’est au niveau du timer (ou minuteur) que le signal électrique du système de freinage est perçu. Le signal du Global Assist s’enclenche automatiquement après une pression d’une durée d’une seconde et plus.

4. Le timer (minuteur) envoie grâce à un générateur d’impulsion hertzien un signal pour modifier la fréquence d’alimentation des avertisseurs sonores en même temps qu’il envoie une autre fréquence aux différents systèmes lumineux (phares avant, arrières...). Ces fréquences sont ensuite envoyées à l’interface de puissance.

5. Pour alimenter les phares et klaxon, on passe par une logique de puissance qui reçoit une impulsion du générateur et commande le relais de puissance qui fera fonctionner le klaxon et les feux. La sonorité sera d’une puissance de 115 dB (son d’un klaxon à 1 m).

6. L’alimentation de la carte est de 12V pour les voitures et de 24V pour les camions.

Future norme européenne ?

Enio Cucurachi veut porter son projet Gobal Assist au niveau européen et pourquoi pas qu’il devienne une norme européenne au même titre que l’Abs qui est maintenant obligatoire.

Pour cela, il entend participer aux travaux de la commission européenne en se faisant élire à la prochaine mandature. Il est en effet candidat au suffrage européen, en Belgique.

Enio Cucurachi

Enio Cucurachi n’est pas un nouveau venu dans le monde des véhicules à moteur. Il a été l’ambassadeur des constructeurs européens de motos, seul pilote de course à avoir roulé exclusivement depuis 30 ans sur des motos Européennes ! Ducati, Aprilia et KTM.

Il a participé à des courses d’endurance comme le Bol d’Or, les 24h de Francorchamps et les 24h du Mans.

Et depuis 1999, Enio Cucurachi est tombé dans le chaudron du Dakar. Cette course est une des épreuves les plus médiatisées au monde, après les Jeux Olympiques et la coupe du monde de football. On parcourt plus de km au Dakar que lors d’un championnat du monde de F1. En tant qu’amateur sous son propre nom, sans label et avec des moyens réduits, Enio Cucurachi a rassemblé quelques sponsors autour de ses projets. Ceux-ci ont cru en lui et ont financé une partie de ses aventures.

Après avoir connu toutes ces aventures, Enio Cucurachi souhaite maintenant consacrer son énergie à préserver et sauver des vies.

Il y aura un avant et un après Enio Cucurachi et son Global Assist . Avec ce concept, Enio Cucurachi permet une approche globale de la sécurité et non plus au seul bénéfice des occupants des véhicules mais également des autres. Avec Gobal Assist, Enio Cucurachi permet à la sécurité d’être en open-source, comme les logiciels.

A chaque constructeur de l’enrichir et de se l’approprier, pour le plus grand bénéfice de tous.