Cisr mai 2011 : la grogne s’organise
mercredi 25 mai 2011 , par
L’annonce des dernières mesures prise en matière de sécurité dans le cadre du Comité Interministériel pour la Sécurité Routière (CISR) a déclenché une vague de protestation qui prend de l’ampleur mais qui n’arrêtera pas leur entrée en vigueur.
Tour d’horizon.
Députés
Les députés craignent pour leurs mandats. A l’approche du prochain scrutin, l’annonce du retrait des panneaux signalant les radars, l’interdiction des avertisseurs de radars, sont autant d’éléments qui font craindre aux députés qu’un vent de mécontentement vienne balayer leurs prochaines élections.
73 députés ont ainsi écrit au Premier Ministre pour lui signifier l’incompréhension et le désarroi des électeurs. Ces mêmes députés ont obtenus un moratoire qui permettra aux spécialistes départementaux de la sécurité routière de se réunir et d’étudier l’implantation des radars pédagogiques. Ce qui contredit les déclarations de François Fillon et brouille un peu plus la communication du gouvernement sur le sujet.
A ce jour, trente six panneaux ont déjà été démontés.
Professionnels
Les professionnels eux aussi donnent de la voix. En premier lieu, les professionnels des avertisseurs ont été les premiers à se mobiliser. Coyote, Inforad mais aussi Avertinov, Takara et d’autres encore se sont regroupés au sein de l’Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite (AFFTAC). Une pétition est à signer en ligne sur leur site.
L’inquiétude sourde aussi du côté des constructeurs et des réparateurs, notamment deux roues. Après la formation de 7 heures imposées au début de cette année et dans la plus grande précipitation, le deux roues est désigné comme accidentogène. Entre remontée de files dans le colimateur, des plaques plus grandes, le port d’un gilet fluo, le stationnement, les futurs comme les actuels possesseurs de deux roues risquent de se détourner d’un moyen de locomotion qui répond pourtant à un besoin, une nécessité même pour certains. Les contraintes et le sentiment d’être toujours pris pour cible finiront par avoir raison des utilisateurs et mettre à mal un marché déjà morose.
Usagers
Les associations de toutes sortes, en quatre ou deux roues, se mobilisent également contre ces mesures. A l’opposé, les associations de victimes trouvent ces mesures bien timides.
Pour les anti-mesures du CISR, les radars et leurs panneaux, les avertisseurs sont des moyens d’éducation, de responsabilisation et non une fin en soi. De même, une plaque plus grande et un gilet fluo ne servent à rien si les autres usagers ne sont pas sensibilisés à la présence des deux roues sur la route.
La FFMC appelle à une manifestation le 18 juin prochain. En attendant, vous pouvez manifester, vous aussi, votre mécontentement en signant une pétition.
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