Entretien Marie Gaillet : Bluroc et Neco, nouveautés 2022 et 2023

A l’occasion du lancement de la Bluroc Tracker et de la Neco NC-N01, Marie Gaillet nous accordé quelques instants pour parler des deux marques.

Bonjour Marie, peux-tu nous préciser tes fonctions chez Bluroc et Neko ?

Marie Gaillet :

« Bonjour, je suis directrice commerciale et marketing chez Mooof, le groupe à qui appartient les marques Bluroc et Neco qui sont distribués du coup pour la France mais également sur l’Europe d’autres pays comme la Belgique ou l’Allemagne. »

Asso-scooter : c’est une grosse responsabilité…

Marie Gaillet :

« Ecoute, il y a du boulot, C’est bien, on ne s’ennuie pas. J’aime les challenges, il y a pas mal de travail à faire notamment sur le marché français, et là, il y a une équipe dynamique, restructurée et pas mal de nouveaux plans, un SAV qui a grandement augmenté également en qualité avec un meilleure service, une qualité de service pour le client et une proximité aussi avec nos utilisateurs finaux notamment via les réseaux sociaux.

Avec Instagram, Facebook car maintenant, nous avons a une agence qui s’occupe de nos réseaux et que nous suivons de près pour pouvoir répondre à chaque demande de nos utilisateur. »

Asso-scooter : quelles sont les nouveautés de cette fin d’année et pour l’année prochaine

Marie Gaillet :

« Cette année, nous avons deux nouveautés en injection liquide. La Tracker qui va sortir en 125, d’ailleurs la NC-N01 est également en 125 pour Neco. C’est un modèle qui sera typé pour la Tracker vraiment yypé flat track-dirt track. C’est un jouet, littéralement. Je pense que tous ceux qui l’ont essayé pourront le confirmer, donc, à tous vos lecteurs, venez l’essayer dans votre concession la plus proche.

Elle est très légère, elle ne fait que 110 kg, pour 15 chevaux, ce qui fait qu’on a vraiment l’impression de d’avoir un jouet littéralement comme monture. La Tracker va très vite, il y a du punch qui nous fait oublier qu’on est sur une 125. »

Asso-scooter : la Tracker a un beau look aussi

Marie Gaillet :

« Elle un très beau look, oui, tout à fait. C’est vraiment ce qui nous différencie de nos concurrents. C’est ce look.

Parce que en termes de prix on est vraiment dans la moyenne mais par contre on a un look qui est beaucoup plus typé fin , dirt track, flat track, et un rapport poids puissance qui est plus intéressant également. On se démarque sur ce point. »

Asso-scooter : et chez Neco, il y a la nouveauté…

Marie Gaillet :

« Chez Neco, il y a la NC-N01. C’est un néo-roadster très sympa avec deux coloris différents. Il y a le gris orange ou alors gris jaune fluo, donc un peu peps en plus. Pour les jeunes, ça va bien. Un petit 125, également, en injection liquide. Donc beaucoup de punch, beaucoup de répondant. Elle fait 150 kg donc un peu plus lourde que la Tracker mais on n’est pas tout à fait sur la même utilisation. C’est vraiment un roadster là, donc on n’est pas sur un look vintage. On est vraiment plutôt sur une utilisation urbaine, avec un petit peu périphérique. C’est modèle qui passe partout, l’utilisation du roadster de toute façon.

Un 125 donc, plutôt pour les jeunes et pour le coup on a un grand réservoir de 17 litres qui fait la différence par rapport à nos concurrents. Vous pouvez aller un peu plus loin quand même par rapport à des concurrents qui sont plutôt sur du 13 ou 14 litres. »

Asso-scooter : la différence entre les deux marques, c’est quoi ? Il y en a une qui est un peu plus moderne ?

Marie Gaillet :

« Oui, exactement. Avec Bluroc, on est vraiment sur des motos qui sont néo rétros, donc vintage de base. Notre cœur de produit c’est vraiment ce qu’on appelle les Scramblers, des motos typés après-guerre des années 40, justement qui viennent du UK, d’ailleurs de base. Triumph se spécialise sur ce créneau totalement mais avec des cylindrées beaucoup plus importantes.

Ca fait quelques années qu’on parle pas mal des néo-rétros aussi. Et c’est un petit look sympa justement notamment pour une population de plus en plus urbaine qui a envie d’une petite moto et qui lui ressemble, qui soit plus une extension de soi-même, plutôt qu’un scooter, classique. Les scoots maxi-urbain continuent de cartonner, c’est normal, mais de plus en plus, on va aller sur des petites motos 125 qui sont économiques, qui coûte beaucoup moins cher, à l’achat, en assurance, en essence, qui se gare partout…

Pratique, ces motos permettent de pouvoir, par exemple avec une salle biplace, prendre quelqu’un derrière soi faire un peu de route même s’il faut sortir de la ville, pour faire du trajet quotidien ou plutôt loisirs. »

Asso-scooter : on a parlé des nouveautés thermiques, est-ce qu’il y aura également des nouveautés électriques ?

Marie Gaillet :

« Tout à fait alors surtout pour Paris. C’est vrai que c’est la première préoccupation notamment avec Crit’Air et puis tout est en stationnement payant. Il y a également le nouveau contrôle technique. L’électrique devient incontournable. Chez Mooof, on a essayé d’en faire l’année dernière sur des modèles mais nous n’avons pas été satisfaits chez Neco ou chez Bluroc.

Nous visons une qualité de modèle mais également de service tout en restant à un prix abordable. Sur l’électrique, c’est toujours un peu compliqué. Ca demande quand même beaucoup de recherche, de développement….

L’année prochaine, on viendra avec un nouveau modèle soit Neco et sur les scooters. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Ce n’est pas confirmé, notamment au niveau des équivalences 50/125. Mais on poussera pour avoir le modèle qui soit le plus satisfaisant possible pour tout le monde.

Rendez-vous pour l’année prochaine pour l’électrique mais il y aura pas mal de nouveautés assez sympas aussi. »