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Scooters AR : sortez couverts !

jeudi 30 août 2007 , par asso-scooter

En Argentine, coursiers et livreurs vivent dangereusement et surtout sans assurance. A peine 2% d’entre eux sont couverts par une assurance. La Razón nous le rappelle.

Le haut taux de sinistres, les vols et le plus grand risque physique élèvent les coûts et n’attirent pas les compagnies du secteur.

Et la prolifération des livreurs a augmenté le nombre d’infractions.

Les motos des livreurs n’ont pas aucun problème pour aller à contresens. Ou sur la voie. Ou brûler les feux de signalisation au rouge. Ou éviter des voitures dans une avenue. Ou stationner de tous côtés. Ou aller à des vitesses interdites. Au danger que représente -pour les piétons et les conducteurs - le fait de circuler près d’une moto, on ajoute une donnée alarmante : à peine 2% de ces véhicules sont assurés. Ou si vous préférez : 98% ne le sont pas.

Le fait est grave si on considère que "le motocycliste est le type de véhicule qui contribue le plus largement dans le nombre d’accidents graves, qui ont comme résultat au moins une personne blessée" ; selon un rapport du Centre Expérimentation et Sécurité Relative à la voie publique (Cesvi). Et le rapport ajoute que durant la période janvier- mai 2006, la pourcentage de conducteurs de motos dans ce type d’accidents était de 26.5%, tandis que dans la même période de 2007, elle a augmenté de 7.4%.

Et la donnée est plus grave encore si on considère que la Loi de Transit définit que ce type de véhicule doit remplir les mêmes obligations que les voitures : il doit avoir une assurance obligatoire de responsabilité civile aux tiers.

Mais, pourquoi le pourcentage motos et cyclomoteurs assurés est-il si faible ?

"Les motos sont plus "faciles" à voler parce qu’on peut les soulever. Et pour calculer la prime de celle-ci, à partir de laquelle on évalue l’assurance, on prend en considération aussi la sinistralité, c’est-à-dire, non seulement les vols, mais aussi les dommages matériels en cas d’accident et, surtout, les risques de lésions graves, y compris le décès : la responsabilité civile" ; explique à La Razón le directeur de relations institutionnelles de Cesvi, Marcelo Aiello. Dans ces conditions, assurer une moto peut coûter plus cher qu’assurer une voiture, en fonction de la compagnie.

Les spécialistes consultés ont convenu qu’il n’y a pas de contrôle : "Comme il y a très peu de contrôle effectif, ceux qui travaillent en tant que livreurs ou coursiers ne souhaitent pas s’assurer " ; a affirmé le Directeur de l’Institut de Sécurité Relative à la voie publique (Isev), Eduardo Berlotti. En même temps, étant donnée la forte sinistralité et les vols aux compagnies, cela ne les attire pas sur ce marché.

Et que passe-t-il en cas d’accident ?

En général, quand il y aura un accident, la victime réclame le paiement de dommages à la compagnie du responsable. Mais si celui-ci est un motocycliste qui n’est pas couvert en matière d’assurance, il n’aura personne à qui réclamer. La seule chose est que le motocycliste indemnise "volontairement" ; Ou réclamer par voie judiciaire des dommages.

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