Randonnée Morvan 09 : le récit (2)

mercredi 3 juin 2009 , par Emmanuel G. , Jean-François

Lendemain matin, petit déjeuner à 8h00. Une surprise nous attend. Des croissants de la taille d’une main de géant sont servis au petit déjeuner. Ca cale ! Départ à 9h, pour la visite du point de vue du haut de Château-Chinon puis direction le Haut Folin qui n’est pas en soi une destination touristique mais le point le plus haut du Morvan.

Nous devions passer par le mont Beuvray mais nous avons finalement préféré les gorges de la Canche avant d’arriver à Autun. L’église avec ses tuiles vernissées nous rappelle que nous sommes en Bourgogne, au cas où nous l’aurions oublié. Un office était célébré au moment de notre arrivée. Nous nous sommes faits discrets et sommes repartis sur Beaune.

La route entre Autun et Beaune est très roulante mais après les courbes de la veille, elle est trop roulante et bien ennuyeuse.

Nous arrivons à Beaune à 13h, en plein service dans les restaurants du centre-ville. Les places sont chères ! Tellement chères qu’un restaurateur a voulu nous coller à trois sur une table de deux alors que la table d’à-côté était libre et qu’il aurait pu la joindre à notre première table. Son sens du commerce lui a fait perdre trois clients.

Après des agapes bien méritées, nous reprenons nos montures et poursuivons le reste de notre parcours. Les escargots, la chaleur commencent à faire leurs effets et l’assoupissement guette. Heureusement, les gravillons de la route retiennent toute notre attention et nous maintiennent éveillés.

C’est le Fuoco qui ouvre la route et il m’est difficile de savoir si nous roulons sur des gravillons ou non. Je dois plusieurs fois me pencher hors de la bulle pour savoir si effectivement nous roulons sur une route gravillonnée tellement le train avant évite toute dérive. Je ne ressens aucune dérobade de l’avant même sur les graviers. Il faut dire que nous roulons à vitesse réduite. Derrière, les motos passent comme sur des oeufs et je ralentis pour maintenir le contact.

Nous remontons vers les sources de la Seine et arrivons sur une route nationale en haut d’une colline. Derrière, un champ d’éolienne pointe ses pâles et pendant que nous faisons quelques photos, ce sont des cortèges de deux roues qui remontent cette nationale. Vrombissements en tous genres. Un véritable défilé. Nous profitons de cet arrêt pour nous couvrir. Le ciel devient sombre et le temps fraîchit.

Nous arrivons à Saint Germain, source de la Seine. Accordéons, danses, ce qui semble être une noce est là. Nous nous garons et Emmanuel pose sa béquille sur une petite pierre. Le Fuoco est à la gauche de l’Er6 et il est bloqué en roll-lock. Heureusement car la petite pierre a basculé et du coup, l’Er6 tombe sur le Fuoco qui le retient et l’empêchera de tomber plus bas. Il faut nous y prendre à trois pour la redresser.

Plus de peur que de mal.

Nous allons voir les sources la Seine et passons sur le premier pont de celle-ci. Impressionnant. Il s’enjambe en trois foulées ! On est loin des ponts de Paris. Les photos d’usage sont prises et nous remontons sur Paris par l’autoroute.

Après les tournants du Morvan, les lignes droites de l’autoroute. Peu de circulation et quelques motards nous doublent, mais à vitesse raisonnable toutefois. Sur l’A6 près des Lisses un embouteillage se forme et nous reprenons nos bonnes vieilles habitudes d’interfile. Il y a eu un accident à hauteur de Savigny sur Orge, deux voitures en collision.

Passé ces deux voitures, la circulation reprend son cours, tout comme randonnée qui s’achève.

Pour cette sortie, en plus du temps magnifique que nous avons eu, en plus des paysages que nous avons vu et qui resteront dans nos mémoires, nous retiendrons, Emmanuel, Jean-François et moi, que scooters et motos peuvent partager la route et les sorties. Cette sortie motos-scooters est la démonstration s’il en était besoin, que les joies et les difficultés de chacun sont les joies et les difficultés des autres également, motos et scooters.

Solidaires et non pas solitaires...

Les photos de la randonnée Morvan 2009