Suzuki : auto au vert, deux roues au rouge

mardi 18 mai 2010 , par Arthur

Suzuki a publié les chiffres de son exercice 2009-2010 qui s’est clôturé en mars. Le profit net est en légère hausse par rapport à l’année dernière et se termine à 28.91milliard de yens, soit 220 millions d’euros. Ce résultat a été obtenu dans un contexte de recul des ventes de -18% et ramène ainsi l’exercice à 2.469 milliards de yens, soit 18,8 milliards d’euros. Ce sont les économies internes réalisées qui contribuent à l’amélioration du profit net. Le bénéfice net est également en progression de +3.2% et s’élève à 79.37 milliards de yens.

En ce qui concerne les ventes, les automobiles tirent celles-ci vers le haut ou du moins connaissent un recul modéré. Ce sont les ventes au Japon des véhicules écologiques et des mesures fiscales d’accompagnement qui ont profité à Suzuki. En Inde, l’autre marché de Suzuki, c’est l’expertise des mini-voitures qui ont permis à la marque de maintenir ses ventes. Le recul des ventes mondiales de voitures n’est que de -73.000 unités sur un an, avec 2,25 millions de voitures livrés sur les douze derniers mois, dont 1,54 millions à l’étranger.

Pour ce qui concerne le deux roues, les chiffres sont beaucoup moins flatteurs. En effet, le nombre de deux roues vendus à travers le monde a baissé de 563.000 unités, pour un total de 1.26 millions, dont 1.18 millions à l’étranger.

Que ce soit en auto ou en deux roues, Suzuki a souffert comme tous les constructeurs nippons des effets du taux de change défavorable.

Pour l’exercice 2010-2011, Suzuki table sur une légère hausse de son profit d’exploitation (+0,8% sur un an) à 80 milliards de yens ainsi qu’une amélioration de son résultat net à 30 milliards de yens pour un chiffre d’affaires consolidé en progrès de de 1,3%, à 2.500 milliards de yens.

En plus des économies internes qui restent d’actualité, Suzuki table aussi sur des économies d’échelle générées par son association récente avec le numéro un allemand de l’automobile, Volkswagen.