Peugeot Metropolis 400 i : relance par le succès

jeudi 2 mai 2013 , par Arnaud

Chez Peugeot Scooters, ce 2 mai correspond à la sortie officielle du nouveau scooter trois roues de Peugeot. Le Metropolis, tant attendu, va pouvoir être touché, essayé par de nombreux scootéristes, motards, automobilistes qui attendaient le dernier-né de Peugeot.

Le Metropolis, tout d’abord appelé Hymotion, est apparu en 2008. A cette date, ce qui frappait sur le nouveau trois roues, c’était sa taille. Taille XXL, par rapport au Mp3 de Piaggio, sorti en 2006, le Hymotion faisait figure de géant.

Au fil des ans et des salons, la taille du trois roues a perdu des centimètres un peu partout et a fini par trouver des proportions qui le feront passer partout en ville, sans craindre de frotter partout.

Parallèlement, Peugeot Scooters qui ne disposait pas en interne d’un moteur de maxi-scooter a entrepris de développer le MD 16 400. Ce moteur bénéficie des derniers développements technologiques appelés LFE (Low Friction Efficiency), qui, sur le bloc 125cc du Satelis 2, permettent de réduire les frottements internes et la consommation de 20%, par rapport à la génération précédente.


Peugeot Metropolis 400 : MD 16 400 éclaté

Au total près de cinq ans se seront écoulés entre les premiers visuels et la livraison en concessions. Ce qui est relativement rapide pour deux développement. Entre temps, Peugeot Scooters aura connu une crise économique, deux Directeurs Généraux, une maison-mère en crise, une fermeture d’usine pour la branche scooter... et quelques 20 millions d’euros investis.

C’est dire l’importance de ce scooter pour Peugeot Scooters. L’enjeu est à la taille des investissements. C’est sur le site de Mandeure, le seul qui reste à l’heure actuelle en activité, que le Metropolis sera majoritairement produit. Peugeot pourra se targuer du « produire français » pour son dernier scooter et ne se prive pas de le rappeler.

Arrivé dernier sur le segment du trois roues, Peugeot Scooters ne peut faire autrement qu’apporter des nouveautés et enrichir le genre trois roues.

C’est chose faite puisque, comme pour le Satelis 2, l’univers automobile a largement pénétré l’univers scooter.


Peugeot Metropolis 400 : éclaté

Le Peugeot Metropolis inaugure une nouvelle calandre flottante, comme sur la 5008 de Peugeot Automobiles. Dans cette calandre viennent prendre place des leds et des ampoules halogènes pour les feux. Les leds sont présentes également à l’arrière.

La fourche inclus un parallélogramme déformable à double triangulation qui permet d’abaisser le centre de gravité et de centrer les masses. Associé à 2 batteurs dynamiques et une suspension mono-amortisseur hydraulique, ce train avant dispose de roues indépendantes et inclinables qu’il est possible de bloquer électriquement à basse vitesse. Cette technologie est reprise de l’automobile. Ce train avant est baptisé Twin Tilting Wheels ou TTW chez Peugeot Scooters ou encore Dual Tilting Wheels.


Peugeot Metropolis 400 : train avant

Metropolis est pourvu de trois disques de freins de 200 mm à l’avant et de 240 mm à l’arrière. A la poignée gauche et au pied, le système de freinage intégral arrêtera le Metropolis.

L’électronique est omni-présente puisque Metropolis n’a pas de contacteur ni de serrure. Une carte, qui est reconnue à 1.50 mètre et permettra le démarrage mains-libres. De même, repris de l’univers Peugeot Automobiles, le Metropolis a un frein de parking électronique situé au centre du guidon. Au tableau de bord, un diagramme indique la pression des pneus.


Peugeot Metropolis 400 : train avant

Pare-brise réglable, il faut moins de 5’ pour régler ce dernier sur une position de 130mm pour obtenir la protection maximale.

L’arrivée de Peugeot Scooters sur le segment du trois roues permet de relancer le marché et la marque. A une seule condition : que le succès soit à la clé.