Milan : une ville aux multiples facettes

mercredi 28 novembre 2007 , par Ouarese

Même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’une randonnée, nous allons vous relater notre visite de la ville.

Quand nous sommes arrivés à Milan, nous pensions voir dans les rues Milanaises des nuées de scooters. Eh bien, il n’en est rien. Idem pour le trafic qui est très fluide car peu encombré.

Il faut dire que la ville est très bien desservie par les trams, les bus et le métro. Dans ces conditions, les deux roues ont légitimement leur place, au même titre que les autres véhicules. A tel point d’ailleurs que les emplacements de parking deux roues sont largement prévus partout. Rien à voir avec les emplacements Parisiens, où 3 deux roues et deux vélos se battent pour s’y ranger. Là, les emplacements sont grands, tant en largeur qu’en nombre de places et il y en a partout.

Et quand il n’y a pas d’emplacement prévu, les scooters se garent le long des trottoirs, même les plus petits et cela ne semble gêner personne. Tout le monde vit en bonne harmonie. Vous allez dire que c’est l’Italie et son éternel ambiance bon enfant, pour ne pas dire plus. Mais c’est une image d’Epinal.

Les scooters et autres deux roues sont sagement rangés dans les emplacements prévus et quand il n’y a pas d’emplacement, ils sont tout aussi bien rangés. Il semblerait que respectés, les deux roues renvoient le même respect aux autres usagers. Paris ferait bien de s’inspirer de cette façon de concevoir le partage de la ville. Et il y a une tolérance que nous sommes loin de connaître, surtout actuellement. En France, ce serait PV et enlèvement demandé, si un deux roues se garait de la sorte.

Une chose remarquable aussi des scooters est qu’ils sont très, très souvent munis de pare-brise haut. On pourrait se dire qu’avec la chaleur, un pare-brise bas serait mieux venu mais non. Grand pare-brise et pas seulement pour les scooters les plus puissants.

Pays du scooter l’Italie nous a permis de revoir des scooters anciens. Un X9 de la première génération, un Spazio en bon état, et ces 3 roues Piaggio.

La ville réserve quelques surprises. Entre les vieilles pierres, le voitures de sport, les plaques d’égout ont une plaque avec un code, comme s’il s’agissait d’un numéro d’immatriculation. Pour les retrouver ? Il y a aussi ce serpentin qui sert à accrocher les vélos.
Il y a une photo qui symbolise Milan :borne pour véhicules électriques, la vieille pierre des trottoirs et des ouvrages pour rappeler le passé, les serpentins à vélos et les deux roues motorisés, tout ça en enfilade. Le moderne à côté de l’ancien et personne ne semble s’en offusquer.

A l’heure de l’apéritif, il ne faut pas hésiter à se plier aux us et coutumes locaux. Les bars, cafés salons de thés laissent à disposition des clients, des assiettes entières « d’entrées ». Il y a bien sur des chips, olives, mais aussi du salami, des salades de légume, des salades de pâtes... Et si on a la chance de tomber sur un happy hour, on a largement de quoi se remplir l’estomac en attendant l’heure du repas.

Et pour terminer notre compte rendu de la ville, il faut signaler que Milan a des terrasses plantées d’arbustes. Il ne faut donc pas hésiter à lever les yeux pour les découvrir. Entre les boutiques de luxe, de mode, de souvenirs, les terrasses, les vieilles pierres, on n’a pas assez de deux yeux pour tout regarder.

Milan : les photos