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6ème Rallye de l’Essonne : le 2R, au format responsable et citoyen

dimanche 25 septembre 2016 , par Christian , Patrick L.

Le 6ème Rallye de l’Essonne devait avoir lieu initialement en mai. Les grèves et pénuries d’essence en résultant l’ont déplacé en ce mois de septembre et c’est finalement une bonne chose car cette édition 2016 est exceptionnelle.

Exceptionnelle tout d’abord par le temps. Un temps estival avec une température de près de 30° en ce mois de septembre a motivé plus de 400 motards à répondre et surtout à venir pour la 6ème édition du Rallye de l’Essonne. Exceptionnelle également, la présence du Délégué Interministériel à la Sécurité Routière qui est resté toute la journée, partageant les ateliers et les balades. Et quand le deux roues prend cette forme, c’est tout une ville, une région qui se mobilise : Préfète de l’Essonne, Josiane Chevalier, maire de Coudray-Montceaux, François Gros, Escadron Départemental de Sécurité Routière, Guillaume Guiet en tête et commandant de l’EDSR, pompiers, tous les services de l’état répondent présents.

Cette manifestation est organisée par l’association « Ensemble contre l’insécurité routière », constituée de militaires de l’Escadron Départemental de Sécurité Routière. C’est Pascal Desclos qui est à l’initiative du Rallye de l’Essonne dont la première édition a eu lieu en 2011.

Ce ne sont donc pas moins de 400 motos, soit 750 personnes qui ont répondu présents. Le parking du gymnase David Douillet de Coudray-Montceaux contient tout juste tout ce monde. Après une présentation et discours des officiels, le moment du départ est arrivé. La journée est divisée en balades et en ateliers, chaque participant alternant par mi-journée. Les ateliers sont constitués par groupe de cinquante, les balades par groupes de cinq encadrés par un motard de l’EDSR.

Balades

Le top départ la journée est enfin donné. Ce sont les balades qui ouvrent la journée et une marée de gilets jaunes met en route les moteurs. D’un côté les participants sur le parking et de l’autre, les motards encadrants de la gendarmerie nationale. Tandis qu’un motard encadrant s’avance, cinq participants lui emboite la roue et Pascal Desclos stoppe le flux pour permettre au motard encadrant suivant de s’avancer. C’est un véritable ballet dont Pascal orchestre la bonne exécution et les vagues de cinq se suivent à rythme soutenu.

Ateliers

Maniabilité

La maniabilité va de pair avec la trajectoire. Cet atelier rappelle les fondamentaux de la conduite 2R. Position, regard, maniabilité et trajectoire virages simples ou successifs. Il faut tout de même une bonne dose d’humilité aux participants pour faire le parcours qui n’est pas sans rappeler le plateau du permis. Les participants se prêtent pourtant bien volontiers au jeu.

Premiers secours - EPI

C’est à la caserne de pompiers de Corbeil-Essonne que les gestes de premiers secours sont expliqués. C’est Yann qui fait la démonstration. Comment intervenir après un accident, repérer la respiration, retirer le casque, la position de survie, ces petits gestes sont d’une grande utilité et finalement peu connus.

Alain, du Centre Européen d’Etude de Sécurité et d’Analyse des Risques (CEESAR) intervient après et démontre, si besoin était, l’importance d’un Equipement de Protection Individuelle (EPI) et surtout d’un casque en bon état.

Quizz – Espace ludique

Sur cet atelier, les personnels de la Direction Départemental des Territoires accueillent les participants et le Cerema est là pour l’ergovision. C’est un moment ludique de tests de connaissances et de capacité physique. Quizz sur des infractions, contrôle de la vue, estimation des « doses » d’alcool et celles servies à la maison, lunettes simulant l’alcoolémie. Tous les participants s’amusent des questions et de leurs réponses. Les lunettes simulant l’alcoolémie font leur petit effet également.

Equipement

Le dernier atelier est consacré à l’équipement. Après le casque, les gants certifiés sont obligatoires à partir du 20 novembre prochain.

Quand une idée trouve écho aussi bien du côté des services de l’état que du côté des participants, c’est qu’elle est forcément bonne. Lors de cette journée de rallye, pas de moralisation, pas de culpabilisation, juste le rappel de quelques règles et de quelques principes, c’est ludique et convivial. Le 2 roues n’est pas marginal ni marginalisé, ni la cause de l’accidentalité élevée. Il est un usager de la route et au centre de toutes les attentions. De quoi rendre chaque conducteur responsable et citoyen vis-à-vis des autres usagers.

Une journée comme il en existe trop peu. Il en faudrait tous les mois, tous les jours.

Portfolio

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