Suzuki Burgman 650cc 2013 : le même mais différent

vendredi 5 octobre 2012 , par Benji

Cela faisait un moment que nous attendions la nouvelle version du Burgman 650cc. Il faut dire qu’après plus de dix ans de bons et loyaux services, le vaisseau amiral de Suzuki se devrait de se renouveler. D’autant plusque cette année 2012, les maxi-scooters sont de sortie et que de nouveaux protagonistes sont arrivés sur ce marché.

Ligne-cadre

Les stylistes maison ont certainement passé du temps pour trouver la formule qui reprenne les lignes de l’ancien Burgman et en même temps insuffler de la nouveauté. Il ne s’agissait pas non plus de désorienter les habitués de la marque ou de casser les codes d’un modèle qui connaît encore son heure de gloire.

De ce point de vue, la tradition de l’ancienne ligne est respectée. Au premier coup d’œil, pas de doute à avoir, nous sommes bien en présence d’un Burgman.

Il s’est affiné, du moins visuellement car au niveau largeur, ancien et nouveau Burgman ont les mêmes dimensions, 810mm. C’est donc au coup de crayon et la plastique que nous devons cette impression. De toute façon, les dimensions de l’ancien Burgman ont fait un redoutable rouleur apte à traverser la ville. Suzuki aurait eu tort de repartir d’une page blanche pour ce nouveau millésime.

Le cadre est toujours tubulaire et en acier avec une position centrale pour le moteur. Cela permet de ramener les masses au centre. Le bras oscillant contenant les pignons de transmission finale est réalisé en aluminium.

Equipement

Dans cette version Executive présentée ici, Suzuki met l’accent sur l’équipement qui est toujours aussi complet. Poignées et selle chauffante, conducteur et passager, dosseret passager, là-aussi, la tradition des anciens Executive est respectée.

Pour la version Genuine, ce ne sera cependant pas l’indigence puisqu’il bénéficie du pare-brise réglable électriquement et de rétroviseurs repliables électriquement.

Les deux versions profitent également d’une soute de 50 litres capable d’engloutir deux casques intégraux et des affaires. Et si à l’arrêt votre coffre est déjà plein, vous pourrez toujours accrocher votre casque au câble fourni. Vous aurez toujours les trois vide-poches à l’avant, une prise 12v.

Le contacteur est toujours à volet anti-effraction, malheureusement.

Au tableau de bord, les informations sont maintenant dispensées par de classiques compteurs à aiguilles pour le tachymètre et le compte-tours. Au centre, la fenêtre numérique affichera le niveau d’essence et la température moteur et extérieure, l’heure, les trips partiels et le rapport engagé.

Un nouveau voyant apparait au tableau de bord. Il s’agit de l’Eco-drive. Ce voyant s’allumera quand le Burgman 650cc sera conduit de façon « économique » d’un point de vue de la consommation. A voir ce que donnera ce voyant et dans quelles conditions précises, il signale une conduite économique et écologiquement responsable.

Le warning est toujours de série. Suzuki revendique une centrale ABS dont le poids a été reduit de 55% et gère les trois disques du Burgman.

Moteur

Le moteur est de 638cc précisément et est toujours injecté. Sur le millésime 2013, il se voit complété par un système PAIR (Pulsed Secondaray Air Injection System) et d’un nouvel échappement catalytique afin de réduire les émissions. Il est maintenant de section triangulaire.

La transmission secondaire est toujours constitué de pignons et elle a été optimisée afin de réduire de 15% la consommation d’essence et le SECVT (Suzuki Electronically-controlled Continuously Variable Transmission) est toujours là et veille au grain. Il est associé à un nouvel embrayage qui réduit de 35% les frottements.

Il y a toujours trois modes, Drive, Power ou manuel. Le mode Drive est le mode le plus souvent utilisé par les conducteurs. Le mode Power permet une conduite plus dans les tours et le mode Manuel vous permet de passer les rapports selon votre humeur mais là encore, le SECVT veillera à préserver la mécanique.

La version Executive est affichée aux alentours des 11.000€ et le millésime 2013 sera disponible en mars.

Toutes ces modifications font que le Burgman reprend des couleurs face à la concurrence et qu’il nous revient au goût du jour. Avec ces arguments à faire valoir, il peut espérer repartir à la conquête de la place de numéro des maxi-scooters qu’il détenait.

Mais la concurrence est là maintenant.