Scooters BE : Piaggio en tête

lundi 23 juillet 2007 , par asso-scooter

Depuis le 1er mars, la Belgique a instauré le principe de l’équivalence auto-moto avec le permis "B". pour le plus grand bien des automobilistes...et de Piaggio. Olivier STANDAERT fait le point. A noter l’iniative de certains constructeurs qui offrent des séances de conduite aux nouveaux conducteurs.

Les motos et scooters de 125cc convainquent de plus en plus de monde

Au cours des six premiers mois de l’année, 2 291 scooters et 1 282 motos ont été immatriculés à la Fédération belge de l’automobile et du cycle (Febiac).

Par rapport à 2006, c’est 39,3 pc de mieux pour un secteur qui affiche déjà une croissance encourageante depuis 2001. "Le succès actuel est tel qu’on peut enregistrer des progrès significatifs mois après mois", remarque Michel De Meûter, conseiller deux roues à la Febiac. "Rien qu’en juin, nous avons immatriculé 586 scooters 125cc. L’année 2006 se plaçait déjà loin au-dessus du lot. Or, les ventes actuelles ont déjà augmenté de 12%. Nous sommes donc quasi assurés de connaître une année encore plus faste."

D’où provient cet engouement pour un moyen de transport souvent perçu comme trop risqué et réservé aux passionnés ?

D’un coup de pouce du SPF Mobilité et Transports tout d’abord : depuis le 1er mars, les détenteurs d’un permis de conduire B depuis deux ans au moins peuvent, comme entre 1999 et 2001, conduire sans autre formalité une moto ou un scooter de 125cc et d’une puissance maximale de 11 kW.

L’équivalence des permis n’explique pas tout. Voilà un bout de temps déjà que les deux roues se profilent comme une solution d’avenir aux parkings bondés et autres rings(équivalent du périphérique, rocades.., ndlr) saturés. Les constructeurs en sont bien conscients. Pour un budget démarrant aux alentours de 1500 € TVAC, ils mettent au point des modèles orientés vers un usage quotidien et majoritairement citadin.

Loin des gros cubes destinés aux road-trips, les 125cc se veulent confortables, pratiques et sécurisants. Outre les apports en matière d’éclairage et de visibilité, les freins ABS équipent de plus en plus de modèles. "Même si cela coûte 500 € de plus, les clients réclament ce genre d’option", observe Michel De Meûter.

Néophytes mais conquis

Ne dépassant pas les 120 km à l’heure, ces motos visent à convaincre tous ceux qui auraient précisément renoncé, en d’autres temps, à opter pour un deux roues. "D’ailleurs, la plupart des clients sont des automobilistes. Leur moto est un atout mobilité en plus, elle ne remplace pas la voiture", précise Michel De Meûter. Raison pour laquelle certains constructeurs offrent des séances de conduite gratuites à leur nouvelle clientèle, néophyte dans la majorité des cas.

Inutile de préciser que les constructeurs profitent au maximum du boom des motos légères. "Le segment des grosses cylindrées ronronne eu égard à celui des 125cc", constate-t-on chez Cycle Devos, revendeur multimarque situé à Bruxelles.

Honda, leader du marché global avec 18,9 pc de parts de marché, cède le leadership du segment à Piaggio, n° 1 sur toutes les cylindrées de scooters (61 pc du marché), loin devant Peugeot notamment. Figure emblématique de la catégorie, la vespa "Gran Turismo" de Piaggio semble faire l’unanimité (lire ci-contre).

A titre indicatif, le modèle 125cc full options revient à 3900 €. "Pour 400 € de plus, le client repart avec la version en 250cc. L’obstacle du permis ne rebute pas tout le monde, loin de là", poursuit encore ce vendeur de Cycle Devos. Dans la même veine, Honda propose son scooter S-Wing 125cc : avec ABS, il coûte 4490 €. Avec déjà 1386 scooters écoulés en six mois (contre 1525 pour tout 2006), Piaggio se profile plus que jamais comme le n°1 de la classe.

Messages

1. Scooters BE : Piaggio en tête, 11 juin 2010, 12:44

Merci beaucoup pour cet article et par extension ce site au contenu riche et intéressant.
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Bonne continuation et surtout bon courage.
Sylvain, un passionné de photo de moto