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Rétromobile 2018 : Artcurial – Enchères et résultats

mercredi 14 février 2018 , par Christian

Les ventes Artcurial sont un véritable spectacle et Maître Hervé Poulain, Matthieu Lamour et Pierre Novikoff en sont les vedettes après les véhicules. C’est à un véritable show que se livrent les trois protagonistes. Maître Hervé Poulain tient le marteau, Mathieu Lamour l’assiste dans les enchères et Pierre Novikoff nous révèle tout des modèles exposés. C’est tout à la fois grave, par les sommes qui sont en jeu mais en même temps, léger car l’humour et l’esprit sont les maître-mots des ventes.

Erudition des recherches effectuées pour chacun des lots et présentation, chaque véhicule est ainsi identifié et remis dans son contexte, contexte historique par rapport à son époque et suivi des propriétaires successifs. Le spectacle tient tout autant aux véhicules, aux enchères et au trio, qui sur scène, relance les enchérisseurs en salle, internet ou téléphone.

Maître Lamour relance ainsi un enchérisseur belge de sa voix suave et toute en ironie : « Vous ne faites pas honneur à votre pays » en arrêtant ainsi les enchères. Ou encore : « Vous êtes allé si loin, vous n’allez pas vous arrêter en si bon chemin ».

Bugatti Type 57C Coupé Atalante, 1938

Dans la salle, le public apprécie l’humour qui constitue une pause au milieu de la tension des enchères car même si tout le monde ne participe pas aux ventes, la tension est palpable au fur et à mesure que les prix grimpent. Quand la Bugatti Type 57C Coupé Atalante apparait sur scène, l’attention du public est captée par le rouge de la voiture et quand Mathieu Lamour annonce l’ouverture des enchères à 2 millions d’euros, la tension monte d’un cran. Elle sera finalement adjugée à 2.5 millions, soit 2.903.200€, tous frais compris.

Werner " La Motocyclette", 1897

« La Motocyclette ", cet engin conçu par Eugène et Michel Werner n’est encore qu’une bicyclette motorisée mais son nom va entrer dans l’histoire. En effet, les frères Werner déposent la marque " Motocyclette " (mot pour désigner des bicyclettes et tricycles automobiles et accessoires), le 8 avril 1898 au Greffe de Tribunal de commerce de la Seine. Mais, quelques années plus tard, le même tribunal dépossédera les Werner de cette propriété et prononcera un jugement qui fera passer " La Motocyclette " dans le langage courant pour désigner ce type de véhicule !

Un véhicule hautement historique et qui vaut certainement les 40.528€ d’enchères, tous frais compris.

Majestic 350 de 1931

Cette moto, toute carrossée, fait étrangement penser à un scooter et Geroges Roy, son concepteur, l’avait doté de technologies qui sont encore d’actualité aujourd’hui. Le moteur était fixé sur un châssis rigide, constitué de deux poutres reliant les axes des roues avant et arrière. La roue avant était montée sur une fourche télescopique verticale, assurant un empattement constant. La Majestic se distinguait également par sa direction, qui était assurée par un moyeu à rotule, comme les automobiles, commandée par un système de biellettes. Selon Georges Roy, ce moyeu complexe coûtait fort cher mais il est associé à la Majestic de façon définitive.

La Majestic a été adjugée à 81.056€, tous frais compris.

Les résultats complets Rétromobile-Artcurial 2018.

Portfolio

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