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Randonnée Toulouse : le récit

dimanche 19 juillet 2009 , par Christian

H-8 : domicile
Il est 1h15 et j’ai mis le réveil à sonner à 2h. Un peu d’avance par rapport à l’horaire prévu, c’est toujours bon à prendre. Surprise en sortant du paking, il a plu. La température est de 17º, c’est frais mais supportable.

H-7 : Etampes
Sur la N20, je double un camion. J’ étais à 90km/h et il me faut monter jusqu’ à 110 pour le passer. Et nous étions en côte.

H-6 : Château-Gaillard
La traversée de Château-Gaillard est faite au petit pas. Il faudra un jour visiter ce petit village.

H-5 : La Ferté Saint Aubin
Après savoir traversé Orléans tout endormi, je passe la Ferté Saint Aubin, tout aussi endormi. Au premier ravitaillement essence, j’en ai profité pour enfiler le pantalon de pluie. A Paris, il faisait 17º, maintenant, il n’en fait plus que 16º et l’air est très humide.

Des voitures sont sur le bas-côté mais il ne s’agit que de vacanciers qui se reposent le temps d’un somme.

H-4 : Brion
Après la portion très roulante de la N20, attention aux radars aux heures normales, à hauteur de Vierzon, j’ai bifurqué sur l’A20. Un peu plus de monde que sur la N20 et les voitures vont plus vite.

H-3 : Vigoux
La température oscille entre 16-17º. Je n’ai pas pris la doublure de mon blouson et l’humidité s’infiltre. Il fait froid maintenant. Le soleil a commencé à pointer ses premiers rayons vers 5h45. Quelques averses par-ci, par-là, rien de bien méchant, si ce n’est que les voitures qui me doublent m’envoient des paquets d’eau.

H-2 : Uzerches
Passé Limoges, le temps ne se radoucit pas. Les nuages sont de plus en plus noirs et s’il fait maintenant grand jour, les nuages bas empêchent les rayons de soleil de réchauffer l’atmosphère.

H-1 : Saint Cirq-Lapopie
A hauteur de Saint Cirq-Lapopie, un rideau d’eau s’abat sur la route. On n’y voit goutte ! Normal, il y en a tellement. La température descend à 14º. Ca caille !!

H0 : arrivé à destination
Il est 10h10. Le Gps me fait faire tout le tour de du pâté de maisons alors que le nº2 est juste à gauche. Any m’a entendu et est accouru mais je ne l’avais pas vu. Un café, un croissant, un peu de chaleur.

Bruno arrive peu de temps après avec son fils Paul. Le camping s’est bien passé pour eux, malgré ces derniers jours vivifiants.

Nous partons rejoindre Christian qui nous attend à Gaillac. La radonnée peut commencer. Any et Josette nous suivent en voiture. Au programme : Castelnau de Monmiral, Puycelsi, Larroque, Bruniquel, puis par la vallée de l’Aveyron, Penne, Saint Antonin Noble Val et Cordes sur Ciel. Il fait beau mais des nuages passent.

H+6 : Penne
Après une réparation de pneu à Bruniquel, nous arrivons à Penne pour la suite de la randonnée. Il est temps pour moi de prendre congés de mes hôtes. Un voyage rapide mais un plaisir immense de revoir tout le monde.

La randonnée se poursuit pour le reste de la troupe.

H+7 : Caussade
Autoroute franchie, je me lance sur l’autoroute. Après une cinquantaine de kilomètres, un bruit étrange et d’un seul coup, le scooter ralentit. J’étais justement en train de doubler une voiture. Le scooter roule en roue libre. Voie d’arrêt d’urgence... en urgence. Le moteur tourne mais n’entraîne pas la roue. Diagnostic : courroie. Marche forcée jusqu’à la borne la plus proche.

Une Clio s’arrête un peu devant moi et le conducteur vient vers moi. Il me propose de m’accompagner à la prochaine station-service pour prendre de l’essence. Je lui réponds que ce n’est pas le cas.Il me propose de m’amener à la borne.

De retour à mon scooter, j’attends la dépanneuse. Des motos passent, sans un ralentissement. Je commençais à désespérer quand une moto s’arrête. C’est une Bmw série F. Le conducteur me demande s’il peut m’aider. Merci à tous les deux pour leur assistance.

H+8 : Pompignan
L’assistance de mon assurance m’a rapatrié sur Pompignan pour prendre le véhicule de location pour le retour sur Paris.

H+15 : domicile
Il est 1h30 quand j’arrive enfin.

Les photos de la randonnée Toulouse

A Jean-Claude, sans qui cette sortie n’aurait pas eu lieu. Il nous a transmis de sa force, de son courage qu’il a mis à combattre sa maladie. Cela nous a transcendé et j’en ai eu la certitude à Bruniquel où nous étions Any, Josette, Bruno et Paul, Christian, et moi. Durant un instant, il m’a même semblé qu’il était parmi nous. Tu nous manques, Jean-Claude.

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