Nuit blanche 3 - 4 octobre : le récit

mardi 6 octobre 2009 , par Emmanuel G.

La nuit blanche 2009 a tenu toutes ses promesses et les très nombreux
visiteurs des différents sites n’auront pas été déçus.

La nuit était douce, pas de pluie, si bien que découvrir les sites et
expositions a été un véritable plaisir.

Aux buttes Chaumont, point de rendez-vous de notre périple, le départ a été
donné à 21h avec Emmanuel, Raled, Sylvain et Christian. Déjà beaucoup de monde dans le parc. Les créations se
succèdent et dommage que les parcours ne soient pas tous bien éclairés. Il
fallait faire attention aux marches. Dans le petit lac, un bicorne aux
couleurs bleu, blanc, rouge projetait des signaux lumineux auquels
répondaient des petits bateaux éclairés de rouge.

Pour les yeux, au détour d’une allée, un filet d’eau était éclairé par une
succession de lampe de bureau. Une cascade s’était colorée en rouge devant
un parterre de pièces d’or. Plus loin, un champ de parapluies rouges sur
l’herbe verte aurait mérité un éclairage plus puissant pour l’apprécier
pleinement.

Pour les oreilles, des ghetto blasters étaient tenus par des
jeunes et qui déambulaient dans le parc.

Enfin, pour le nez, les baraques
foraines grillaient des merguez. Ambiance festive totale.

Au dessus de nos têtes, la lune était à son zénith.

Après les buttes Chaumont, direction le centre de Paris et en premier lieu,
l’église Saint Eustache. Là, le curé nous attend sur le pas de sa porte et
nous sert la main en guise de bienvenue. A l’intérieur, au dessus de l’autel, un film passe au ralenti. Il s’agit d’un hall d’aéroport où des gens passent. Une musique sacrée est diffusée. C’est certainement la plus troublante des animations de cette soirée.

Après Saint Eustache, les Halles où un concert de musique classique est organisée par deux musiciens tandis que ds graffeurs exécutent une toile. Entre temps, vu la douceur et la marche entreprise, un arrêt en pays Irlandais permet de nous désaltérer.

Direction Beaubourg où nous renonçons à entrer, vu la file d’attente impressionnante. Nous filons sur Notre Dame où le parvis est noir de monde au milieu d’un embouteillage incroyable. Chants, cris, danses, l’animation ici est à son comble. A l’intérieur des cristaux lumineux éclairent les différentes chapelles. Il est 1 heure du matin et il y a encore plus de monde que dans la journée à Saint Michel. Les quais sont envahis de passants, badauds et le beau temps favorise cette sortie nocturne.L’église Saint Séverin est prise littéralement prise d’assaut. La file d’attente fait presque tout le tour de l’église, idem pour le site de la Bucherie que nous renonçons également à visiter.

Nous filons sur le Luxembourg. L’unique entrée du site est littéralement envahie. Les trottoirs ne suffisent plus pour accueillir tous ces nuiteurs qui veulent entrer. La place du Luxembourg n’est qu’un entassement d’humains sur les trottoirs et de voitures sur la chaussée qui n’avancent pas.

Nous apercevons la boule à facettes avant de prendre la décision de rentrer.

Il est 3h30 quand je rentre chez moi.

Belle nuit blanche, dépassée certainement par le succès rencontré cette année.