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Interfile : en bonne voie ?

mardi 18 octobre 2011 , par Patrick L.

La Mission d’Information Parlementaire sur la Sécurité Routière poursuit ses travaux, même si des « fuites » , Philippe Houillon Mission Sécurité Routière : 4 propositions qui font débat, ont pu laisser croire que ceux-ci étaient terminés.

Dans ce cadre, la mission avait sollicité Claude Guéant, actuel ministre de l’intérieur et dont dépend maintenant la sécurité routière. Le ministre confirme le port d’un vêtement comportant des éléments réfléchissants plutôt que celui d’un gilet jaune.

La taille des plaques d’immatriculation passera bien de 21x13 à 21x18 afin que les forces de l’ordre puissent plus facilement les lire.

Mais la grande nouveauté provient du positionnement du ministre de l’intérieur sur la pratique de l’interfile pour les motos et scooters. Jusqu’à présent, un refus catégorique était opposé à l’idée même de l’interfile. Heuesement qu’en Belgique, un arrêté royal a pris les devants en légalisant l’interfile, sous certaines conditions, Sécurité en Belgique : l’anti CISR !.

Cette légalisation ne s’est pas accompagnée d’un accroissement de la sinistralité et mérite maintenant d’être étudiée. D’autant que la plupart des deux roues, en Belgique et en France, pratique l’interfile, même si, pour le moment, celle-ci reste interdite en France. Cette prise de position constitue un revirement des autorités et c’est à se demander si elle constitue une nouvelle approche, réaliste et constructive, ou si elle répond à des préoccupations de pré-campagne électorale.

Rappelons qu’à Paris, si la mairie de Paris est favorable à l’interfilage, cf la charte de bonnes pratiques du 2 roues motorisés à Paris, Charte du deux roues sur Paris, ce sont les forces de l’ordre qui appliquent les lois et celles-ci dépendent du ministère de l’intérieur ou du Préfet.

Pour l’interfile, les forces de l’ordre ne se privent pas, sur certains tronçons, de rappeler son interdiction aux deux roues qui remontent ainsi la circulation, en les verbalisant. L’ambiguité de la position officielle est telle que le motif du PV n’est pas l’interfile elle-même mais une conduite dangereuse.

La légalisation de la pratique de l’interfile permettrait à chacun, usagers et forces de l’ordre, de savoir quelle est la ligne blanche à ne pas franchir.

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