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Essai Eccity Artelec 670 : perfs foudroyantes, prix au rupteur

mardi 13 juin 2017 , par Christian

Eccity Artelec a trois scooters dans sa gamme : 470, 670 et 870. Le 470 est un équivalent 50cc thermique, le 670, un 100cc et le 870, un équivalent 125cc. C’est le 670 que nous avons essayé.

Ligne

La ligne de l’Eccity Artelec 670 ne vous est certainement pas inconnue. Nous vous l’avions fait découvrir en 2011 et le scooter était présenté sous le marque Nipponia, Nipponia : le courant passe avec Electric’City.

La ligne de l’Eccity Artelec 670 est due au designer Sotiris Kovos qui a tracé un scooter moderne, intemporel aux formes rondes et épurées.

Le modèle essayé est la version Emeraude, avec une selle confort et imitation croco et nubuck. C’est original et classe. Le modèle Emeraude comprend également :

  • des amortisseurs confort
  • un anneau accroche-sac
  • un support smartphone
  • une marche arrière.

Sur notre modèle d’essai, un boitier capteur dans le coffre était installé et qui n’est pas présent sur la version commercialisée. Ce coffre accepte un casque jet. La capacité d’emport augmente grâce au top-case.

Ce top-case se pare un dosseret assorti à la selle et est de la même couleur que la carrosserie. Son support est particulièrement réussi. Il donne une impression de robustesse rassurante.

Au tableau de bord, un tachymètre à aiguille dont la graduation monte jusqu’à 140km/h, prend place au centre. La forme ovale donne du dynamisme. En dessous, une fenêtre digitale vous indiquera le niveau de charge, le kilométrage général et c’est à peu près tout. Les voyants de clignotants sont séparés gauche-droite, et un voyant vous signalera les pleins phares.

Le modernisme de la ligne tranche avec le bloc optique avant qui fait appel à de bonnes vieilles ampoules. De ce point de vue, le bloc arrière est plus réussi mais là aussi, ampoules à tous les étages.

Les commodos ont été déplacés sur le capotage du guidon. C’est surprenant au début mais finalement, les différents boutons tombent bien sous la main, ou plutôt sous les doigts. La marche arrière se commande au « commodo » droite et parait superflu par rapport au poids : 150kg.

Les roues sont pleines pour favoriser l’aérodynamisme et à l’arrière, le moteur prend place.

Sur route

La première surprise provient de la position de conduite. La selle est assez large sur sa partie avant, favorisant la capacité d’emport, mais les plus petits regretteront son manque de finesse sur cette partie. A la descente de la béquille centrale, le petit débattement des suspensions nous fait présager une suspension typée dure.

Contact. Et pas un bruit. L’Eccity Artelec 670 n’est pas électrique pour rien. La poignée d’accélérateur est assez directe. Attention donc si vous avez l’habitude de conduire un scooter thermique, il faudra vous montrer économe dans votre mouvement.

Contrairement aux « petits » scooters électriques équivalents 50cc thermique, l’Eccity Artelec 670 dispose d’une réserve de puissance qui lui permet de démarrer avec vigueur au feu. Nul besoin d’anticiper le passage au vert, une rotation du poignée suffit. L’accélération est vigoureuse sans être violente. L’électronique veille à préserver la durée d’utilisation. Jusqu’à 40km/h, la poussée semble contenue. Passé cette vitesse et en reprises, l’Eccity Artelec 670 montre une vitalité bien appréciable.

Avec l’Eccity Artelec 670, la vitesse est limitée à 100km/h. Comme le 670 partage le même moteur que le 870 mais bridé électroniquement à 100Km/h et à 6.000W, cette vigueur n’est pas étonnante. Le 100km/h compteur correspond à une vitesse Gps de 84km/h, ce qui vous permettra de prendre les axes rapides en toute sécurité.

La suspension, à l’avant comme à l’arrière, est ferme et le débattement court vous retransmettra la plupart des défauts de la route. Heureusement que la selle vient compenser cette fermeté.

Freins

L’Eccity Artelec 670 est équipé de disque de 220mm sur chacune des roues. Avec le poids de l’Eccity Artelec 670, plus le poids du conducteur, les freins montrent leurs limites quand vous roulez à pleine puissance. Notamment l’arrière qui a une tendance au blocage en phase finale, et ce quelle que soit la vitesse. L’avant est certainement à privilégier en usage courant.

Autonomie

Eccity ayant fait le choix de batteries fixes, le chargeur est embarqué. Il faudra entre 8 et 10 heures de charge pour faire le pein. Eccity annonce une autonomie variant entre 75km et 120km, selon la vitesse et le mode de conduite.

Conclusion

Avec l’Eccity Artelec 670, vous avez un véhicule polyvalent ville-route. Sa puissance nécessite pourtant le permis B ou le permis A1 mais ses prestations offre un bon compromis entre autonomie et performances avec cette puissance.

Reste que le prix de l’Eccity Artelec 670 en version Emeraude de notre essai est une montagne à gravir. 7.490€. Même lancé à fond, le plus motivé des écologistes risque de trouver la montagne difficile à franchir.

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