Essai Caberg Hyper X : casque deux en un

mardi 5 juillet 2011 , par Wam

Le nouveau casque Hyper X de Caberg propose une nouvelle formule de casque. A la fois intégral et jet, il est en effet homologué jet et intégral.

Présentation

Le carton Caberg est reconnaissable entre tous, les couleurs noir et rouge de la marque sont présentes. Celui-ci fait 36x27.5x28 (Lxlxh). Il pourra trouver place facilement sur un scooter.

A l’intérieur, le casque est livré avec une housse, un livret générique prodiguant des conseils sur le port du casque et un autre sur le Sintesi et l’Hyper X. A noter que si quelques explications sentent la traduction « Pour une protection optimale, le casque doit être chaussé », elles sont assez claires pour pouvoir être suivies à la lettre dans toutes les manipulations de démontage des écrans, de déhoussage de l’intérieur...

Sur l’écran transparent, un collant rappelle le principe de double utilisation du casque, jet ou intégral. Il rappelle que les écrans sont traités anti-buée et anti-rayure, et que le casque est prévu pour disposer d’une connexion bluetooth. Les écrans car le Caberg Hyper X dispose d’un écran solaire traité en plus anti UVA et UVB. L’écran transparent descend très bas sur la mentonnière et sur les côtés, des renforts viennent maintenir l’écran, une fois fermé.

L’intérieur du casque est traité hypoallergénique et antibactérien et se démonte totalement pour son entretien. Les emplacement oreilles sont recouverts par une pièce de tissu maintenue par des scratchs et le logement est peu profond. Les joues du casque semblent un peu fine.

La prédisposition du kit bluetooth fait qu’une pince pour fixer un kit externe est assez difficile. Il faut pour cela prendre des vis plus longues que la normale pour maintenir la pince du kit.

Sur le dessus du casque, une première « fenêtre » permet d’ouvrir une fente afin d’aérer le casque. Une seconde plus sur l’arrière permet de descendre ou monter l’écran solaire. La manette est enchâssée dans un guide façon aluminium. A l’arrière, les fentes pour la sortie de l’air.

Le Caberg Hyper X est bien découpé au niveau de la base et peut donc reposer bien à plat sans être en équilibre.

Sur la mentonnière, deux boutons rouges permettent de la décrocher du casque et de transformer ainsi le Caberg Hyper X en jet. Sur le côté droit, la mentonnière peut se décaler d’un cran ou deux pour permettre un enfilage sur la tête plus facile. C’est la technologie baptisée « Easy Fit ». Mais comme le Caberg Hyper X est facile à enfiler, cette dernière manipulation n’est pas forcément nécessaire, si vous n’avez pas une trop grosse tête.

Après ces présentations, un essai sur route s’impose.

Essai sur route

Une fois mis sur la tête, la première chose qui frappe, c’est le champ de vision que procure le Caberg Hyper X. Si vous pensiez avoir à faire à une étroite meurtrière comme sur la plupart des intégraux, il vous faudra désormais compter avec le Caberg Hyper X.

En mode intégral, le champ de vision est tout simplement époustouflant. Aucune gêne et ce quelque soit l’angle de vision. Le champ de vision est même encore plus large que certains casques modulables, un véritable confort.

Les manipulations d’ouverture de l’ouverture et fermeture pour aérer sont aisées, le clapet étant assez gros pour être senti même avec de gros gants. Par grosse chaleur, la ventilation du casque n’est pas des meilleures. Une ou deux autres ouvertures auraient été les bienvenues pour augmenter la circulation de l’air autour de la tête. Heureusement que l’écran transparent peut être maintenu légèrement ouvert.

Pour être bien ventilé, il ne faudra pas hésiter à ôter la mentonnière. En mode jet, un petit filet d’air circule sur le devant du Caberg Hyper X. Cela signifie que la mentonnière non seulement remplit son office de protéger en cas de chute mais assure l’isolation du casque.

L’écran solaire se descend facilement également mais il est un peu juste en longueur. Lors de la première mise en place, nous pensions qu’il n’était pas complètement descendu. Pour bien faire, il manque 1cm. Il faudra donc veiller à positionner le casque bien en avant pour compenser.

En roulage, de l’air arrive à se glisser juste sous le menton. C’est agréable par forte chaleur mais gênant à la longue. Une bavette aurait été la bienvenue pour stopper ce filet d’air. Nous y avons remédié en portant le casque bien incliné sur le front.

Si le Caberg Hyper X est bien isolé de la pluie, il manque de protection phonique. La faute à ce manque d’épaisseur des mousses de joues. Les oreilles ne viennent pas, comme sur d’autres casques, se loger dans un emplacement qui isolent du bruit. Rien de rédhibitoire cependant. Derrière, un pare-brise de scooter, le bruit reste tout à fait supportable.

Conclusion

Le Caberg Hyper X est affiché au tarif de 239€ en uni ou 259€ dans notre version d’essai avec décoration, qui vous feront oublier ses quelques petits défauts.

Caberg a réussi un casque deux en un, jet et intégral, agréable à porter et au dessin moderne et équilibré. L’Hyper X est un casque polyvalent qui s’adaptera à vos envies et vous suivra tout au long de l’année, en s’adaptant aux saisons.

Fiche du Caberg Hyper X
résine thermoplastique injectée
système Easy Fit
écran solaire intégré
mousses intérieures prévues pour le passage des lunettes
renforts latéraux de l’écran
kit Bluetooth Just Speak Caberg pré-connecté
boucle micrométrique
intérieur lavable et traité hypoallergénique et antibactérien
poids : 1400 g