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Enchères : 120 voitures de collection, sans réserve

vendredi 28 mai 2021 , par Christian

Ce 29 mai, dans le cadre de l’Hôtel des Ventes de Grenoble, Maître Gérard Torossian assisté de l’expert Arnaud Sené proposera aux enchères plus de 120 voitures de collection sans prix de réserve. L’ensemble de ces lots, issu d’une collection constituée par un passionné durant un demi-siècle, comprend des modèles présentés en état d’origine, en cours de restauration ou restaurés, couvrant la période de l’avant-guerre jusqu’aux années 1980.

Parmi les plus anciennes automobiles de la vente, citons une Renault NN Torpedo du début des années 1920, démontée suite à un début de restauration, disposant d’un important lot de pièces détachées (est. : 400-600 euros). Parmi les avant-guerre figurent de nombreux autres modèles, dont une rare Citroën AC4 Coupé Docteur de 1931, partiellement démontée, boiseries refaites, à finir de restaurer (est. : 400-600 euros), une Peugeot 190S Cabriolet de 1928, carrosserie souple sur ossature bois, produite à 4 602 exemplaires dont la restauration est très ancienne (est. : 2 500-3 000 euros), de même qu’une version Torpédo du même millésime soigneusement reconditionnée (est. : 5 000-7 000 euros). Autre exemplaire français de cette période, une intéressante Salmson AL3 Cabriolet de 1930 avec sa carrosserie d’origine, à restaurer (est. : 4 000-5 000 euros). Ainsi qu’une ravissante Rosengart LR4-N2 Cabriolet de 1938, restaurée avec soin il y a quelques années (est. : 6 000-8 000 euros) et une Talbot T15 berline dite « Cadette » de 1939 à restaurer, équipée de son 6 cylindres 2,7 litres à soupapes en tête refait à neuf récemment (est. : 15 000-18 000 euros).

La période de l’après-guerre sera également richement représentée. A commencer par une très rare et élégante berline Salmson G72 Randonnée de 1951 à restaurer. Produite à seulement 507 exemplaires, motorisée par son 4 cylindres en ligne double arbre à cames en alliage, dotée de sa boîte de vitesses à présélection électromagnétique Cotal 4 rapports, ce modèle en état d’origine est l’un des derniers fleurons de l’automobile française (est. : 800-1 200 euros).

Parmi les italiennes, mentionnons une Lancia Flaminia Coupé de 1961, moteur V6 2,5 litres de 119 chevaux, produite à 3 053 unités, en état d’origine à restaurer (est. : 8 000-12 000 euros). Une superbe et méconnue Fiat 2300 S Coupé Ghia de 1964, moteur 6 cylindres développé par Aurelio Lampredi et préparé par Abarth proposant 136 chevaux, à réviser (est. : 10 000-12 000 euros). Une Fiat 124 Sport Coupé de 1968 en bon état général (est. : 4 000-5 000 euros). Une Alfa Romeo, Montréal Coupé 1973, moteur V8 2,6 litres à injection de 200 chevaux, produite à seulement 3925 exemplaires, bel état d’origine, peinture refaite (est. : 28 000-35 000 euros). Ainsi qu’un Coupé Bertone 2000 de 1974 restauré il y a quelques années, mécanique refaite, peinture de belle présentation (est. : 16 000- 19 000 euros) ou encore un Coupé 2600 Sprint de 1965 produit à 6 999 unités, à restaurer (est. : 8 000-10 000 euros).

La production britannique sera quant à elle incarnée par plusieurs MGB et Midget, Triumph TR6 et TR7, ainsi qu’une Sunbeam Alpine Cabriolet Série 1 de 1960 produite à 11 904 exemplaires, en bon état de fonctionnement, haut moteur refait, dotée de son hardtop d’origine (est. : 8 000-10 000 euros). Sans oublier un important ensemble de berlines Jaguar 3.4 L, 3.8 L, Mark 10, Type E Coupé, XJ6 4.6 L, XJ12, XJS V12 et Daimler V8.

Les modèles d’outre-Rhin seront également nombreux avec plusieurs Porsche moteur avant. Une 924 A Coupé de 1978 (modèle 1979), moteur 2 litres de 125 chevaux, boîte automatique, en bon état général (est. : 3 000-4 000 euros). Une 944 Coupé de 1982 phase 1, moteur 2479 cm3 de 163 chevaux, en bon état de fonctionnement (est. : 5 000-7 000 euros). Une 928 de 1979, 1ère série, moteur V8 4,5 lites de 240 chevaux à restaurer (est. : 5 000-7 000 euros). Une 928 S4 de 1991, moteur V8 5 litres 32 soupapes, 320 chevaux, à remettre en route (est. : 15 000-18 000 euros).

Un lot de 7 Mercedes-Benz, versions berline et coupé de 1966 à 1984, 250, 280, 350, 450, dont les estimations varient de 1 000 à 8 000 euros, selon le modèle et son état, passeront aussi sous le marteau de Maître Torossian.

Enfin, les modèles français ne seront pas oubliés. Parmi eux, citons une Apine A310 V6 2664 cm3 de 1982 produite à 9 276 exemplaires, en bon état général, ayant bénéficié d’une peinture récente (est. : 12 000-15 000 euros). Ainsi que de nombreuses Citroën DS 21, 23, ID et SM ; Panhard PL17 et 24 CT ; Peugeot 202, 203, 304, 404 et 504 Coupé V6 ; Matra M530A Coupé découvrable, Bagheera et Murena ; ou encore Simca Aronde, Coupé Plein Ciel et Versailles.

Citons également quelques exemplaires de production japonaise, Datsun et Mitsubishi. Ainsi que plusieurs voitures originales. A l’image d’une Lloyd LP400S Coach de 1955 construite par Borgward, moteur bicylindre deux temps de 386 cm3 développant 13 chevaux, concurrente à la même époque des petites Fiat, Renault et autres modèles destinés à populariser l’accession à l’automobile de l’après-guerre. Cet exemplaire roulant possède son intérieur d’origine, une peinture refaite et nécessite une révision (est. : 3 000-4 000 euros).

Enchères pratiques

Exposition : jeudi 27 et vendredi 28 mai de 10h30 à 17h., samedi 29 mai de 9h à 12h. sur rdv à solliciter par mail.
Chemin Giroud, 38110 Saint-Victor-de-Cessieu, France

Vente : samedi 29 mai à 14h.
155 Cours Berriat, 38000 Grenoble, France

Catalogue de la vente.

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